[IRL] Salon Fantastique, édition Alchimie 2019

Je vieillis. Et avec l’âge, je tiens moins longtemps dans les parcs d’attraction ou les conventions et je supporte de moins en moins la foule. Ca n’aide pas pour faire des articles sur ce site, d’où mon absence assez prolongée depuis… la dernière édition en fait ! Je vous le dis, ce n’est pas beau de vieillir…
Cette année, le festival Salon Fantastique avait lieu du 31 Octobre au soir, afin de fêter Halloween au sein du salon avec des concerts et un concours de costume, au 02 Novembre. Je n’ai assisté qu’au 1 et 2 novembre.
Aux quelques personnes qui prendront le temps de lire ce billet,  vous pourrez remarquer des coïncidences entre ce billet et ceux des précédentes éditions. C’est normal, c’est une convention assez « familiale », où l’équipe générale, les stands et l’ambiance ne varient guère.
Vous pouvez retrouver mes précédents billets ici : https://www.clem2k.com/tag/salon-fantastique/.
Points positifs
Animations intéressantes sur la Petite Scène (devenue la Scène Littéraire) et la Grande Scène
J’ai particulièrement apprécié, parmi les conférences auxquelles j’ai assisté sur la Scène Littéraire, celle « Thriller, fantastique et horreur : les peurs exploitées sont-elles les mêmes à travers les époques ? ». Pour la Grande Scène, je n’ai pas fait grand-chose mais j’ai bien aimé le Blind Test du geek par Vincent Grenier et la présentation des Joker alternatifs par Christophe Colin.

Conférence « Les versions alternatives du Clown Prince du crime »

Grande nouveauté cette année : la plupart des animations de la Grande Scène étaient traduites en direct en langage des signes pour les personnes sourdes et malentendantes. Une très bonne initiative !
La traductrice LFPC

Des invités de grande séries fantastiques
La plupart sont des personnages secondaires :

  • Guillaume Brillat et Bô Gaultier de Kermoal de Kaamelott
  • Tom Wlaschiha alias l’Homme Sans Visage de Game of Thrones
  • les doubleurs français de Game of Thrones Constantin Pappas, Alice Orsat et Guillaume Orsat.

Ils ont attiré pas mal de monde. Le prix de l’autographe + selfie pour Tom Wlaschiha était vraiment raisonnable (25 euros), j’ai failli me laisser tenter.

Panel Guest Kaamelott

Une grande variété dans les stands disponibles
Alcools anciens, bijoux, livres auto-édités, dessins et tableaux, baguettes faites main, objets décoratifs, armes factices, etc : encore un très vaste choix. Idéal avec Noël dans 2 mois pour préparer les cadeaux. 🙂

Plus de stands de nourriture au sein du salon
Etant donné que toute sortie est définitive, il est toujours important de pouvoir se substanter. Pour cela, le choix ne manquait pas pour cette édition :  sandwich raclette à l’extérieur, sandwichs et pâtisseries plus classiques proposées par l’équipe de bénévoles du salon, pâtisseries anciennes (au moins 2/3 stands), bonbons naturels, gaufres salées et sucrées, bubble tea à l’azote liquide. La plupart des offres étaient abordables. Pour ma part, j’avais amené mes propres repas et j’ai surtout craqué pour du sucré : je n’ai pas vraiment apprécié le bubble tea, que ce soit de par la consistance donné par l’azote liquide ou le goût que j’ai trouvé assez fade. J’ai par contre encore une fois adoré l’espèce de brioche fourré au chocolat, généralement cuite peu avant votre passage et dans laquelle le chocolat était encore fondant.
Le bubble tea fumant à l’azote liquide

Encore des fantastiques décors
La convention est jalonnée de panneau de direction aux rues aux noms  de dragon, comme l’année dernière, et les 2 scènes étaient encore une fois décorées par des énormes peintures de Sophie IRVIN.  Mention spéciale pour celui de la Scène Littéraire avec tous ses détails et ses petits dragons adorables. Les décors étaient proposés en carte postale cette année, malheureusement tronqués (une suggestion que j’ai faite pour l’année prochaine 🙂 ).
Magnifique décor de la Scène Littéraire

Les bénévoles sont fantastiques !
Ils se décarcassent comme tous les ans pour animer le salon et faire que tout fonctionne ! Je salue ici leur travail.
Points négatifs

  • Pas de programme disponible pour l’Arène cette année. A part en se renseignant auprès de chaque stand de combat, il était impossible de savoir quand étaient les démonstrations.
  • Dès 11h00 le vendredi ou le samedi, il devenait encore très difficile de circuler dans les allées dès que des personnes stationnaient devant un stand pour regarder les produits ou discuter avec les vendeur.se.s.
  • La Scène Littéraire souffrait parfois d’un son insuffisant pour couvrir le brouhaha ambiant alentour ce qui empêchait de comprendre ce que disait les intervenants (je pense ici à la conférence Lovecraft du vendredi matin).
  • L’affiche n’est pas très solide. Pensez à la prendre en dernier pour les prochaines éditions, car elle a très vite de disgracieuses lignes blanches si elle n’est pas transportée sans heurt.
  • J’ai eu l’impression qu’il y avait moins de costumes impressionnants ou jolis cette année.

Bref, toujours une bonne expérience, altérée par mon état physique de fatigue générale. J’espère faire un peu plus de billets en cette fin d’année avec l’exposition Vampires à la Cinémathèque Française et surtout celle Tolkien à la BNF.
L’année prochaine, le Salon Fantastique sera en partenariat avec la convention Japan Party au Salon Floral de Paris les 29 et 30 août 2020. Pour plus d’information, n’hésitez pas à les suivre sur leur Twitter (@SFantastique) ou Facebook (https://www.facebook.com/SalonFantastique/).
Pour terminer, une rapide galerie de cette édition

 
 
 
 
 
 

[IRL] Exposition « L’Art de DC – L’aube des Super Héros »

20170510_103234Depuis le 31 mars et jusqu’au 10 septembre 2017 a lieu au musée Art Ludique de Paris, lieu que j’apprécie beaucoup pour la qualité de ses expositions sur la culture Pop, l’exposition « L’Art de DC – L’Aube des Super Héros ». 

Exceptionnellement, les visiteurs avaient le droit de prendre des photos. Le flash étant cependant interdit,  les photos illustrant ce billet sont généralement floues: pour ceux ou celles ne pouvant visiter l’exposition,  je conseille la vidéo de vernissage publiée par le musée que vous trouverez sur leur page Facebook . Sinon, en règle général, je ne peux que vous inciter à vous rendre en personne sur les lieux afin de pouvoir vraiment admirer en détail les pièces présentées.

Sujet de l’exposition

Mon premier conseil : fiez-vous à l’affiche pour savoir sur quoi, ou plutôt sur qui, va se concentrer l’exposition. Si le titre parle de « l’Art de DC », l’exposition se concentre à 40% sur l’univers de Batman, 30% sur celui de Superman et 30% sur ceux de Wonder Woman, Suicide Squad ou la Justice League.

Contenu de l’exposition

Chaque section comporte de nombreux entretiens de dessinateurs, réalisateurs ou costumiers.

La section Superman traite des comics, du premier dessin animé des années 40 et des films, dont tous les personnages secondaires dont Supergirl. Elle contient les costumes de 1978, 2006, 2013 et 2016. Cela permet de voir l’évolution dans les matières utilisées et les design de ceux-ci.

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La section Batman est la plus impressionnante : elle concerne la série des années 60, tous les films depuis le premier de Tim Burton, la série animée des années 90 et bien entendu, là encore, les comics, avec énormément de costumes d’époque et maquettes. C’est la plus riche de toutes.

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La section Wonder Woman traite de la série d’époque, de Batman Vs Superman mais surtout  du film à venir de 2017. Elle comporte les costumes de la série d’époque et celui du film, les travaux préparatoires et là encore les comics d’origine.

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La section Suicide Squad est un peu décevante : assez petite, elle se concentre surtout sur Harley Quinn avec des dessins préparatoires du film, le costume d’Harley et des couvertures du comics du même nom plutôt récentes.

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De la même façon, la partie Justice League qui prépare surtout le film de 2017, est composée de quelques originaux de chacun des personnages dont beaucoup de travaux d’Alex Ross et quelques peintures numériques, le tout sans réelle délimitation entre les personnages en question.

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L’exposition a donc choisi volontairement de laisser de côté certaines œuvres liées aux univers, principalement liées à la télévision : la série Smallville et Les Nouvelles Aventures de Superman, les différentes séries existantes Flash ou la plus récente Green Arrow, le dessin animé Justice League of America ou encore le plus méconnu Super Friends.

Mise en scène

Comme souvent avec les expositions du musée Art Ludique, les œuvres sont mises en valeur et les sections bien délimitées par une décoration différente des murs : bleu pour Superman, noir avec logo jaune pour Batman, vert fluo pour Suicide Squad, pour ne citer que ceux dont je me souviens.

L’ambiance musicale est constituée par les thèmes principaux des films pour Batman et  Superman et adapté en fonction du film présenté dans la salle. Malheureusement, dans le cas de Wonder Woman, c’est le générique de la série télévisée qui était diffusé, la salle étant concentrée sur la série télévisée. Je dis malheureusement, car le contenu de la salle était assez dense, avec en plus des costumes, des travaux préparatoires et des dessins d’époque, plusieurs entretiens avec le réalisateur et la costumière sur le film de 2017. Or, le générique est plutôt court et tournait donc en boucle, ça pouvait être un peu agaçant.

Bilan

Etant personnellement très intéressée par le personnage de Batman (Team Batman !) et ayant, comme beaucoup de personnes de mon époque, été bercée par l’excellent dessin animée des années 90, j’ai beaucoup apprécié cette exposition que j’ai trouvé complète. J’ai particulièrement adoré pouvoir voir de près les costumes du film Batman Forever ou Batman Le Défi. Comme à chaque fois, il est aussi subjuguant de pouvoir admirer des dessins originaux, la plupart datant des années 40 et présentant les collages d’époque pour les couvertures.

Cependant, on peut être déçu si on pensait y voir un peu plus de Flash, Green Arrow, Aquaman ou Suicide Squad. Sans être inintéressant, ceux-ci auraient mérité d’être mieux mis en valeur.