Vous vous souvenez sans doute que nous avions testé un logiciel assez rigolo et plutôt efficace de retouche de portrait, et bien l’éditeur à aussi dans ses compétences la retouche de paysages. Si c’est aussi magique que la vidéo de démo le laisse paraître, ça promet du bon 😉
Plus d’infos ici : http://www.landscapepro.pics/
En gros voilà ce que sait faire le logiciel :
Outils de sélection intelligente
Contrôles qui s’adaptent au type de photo.
Interface à base de sliders
Pas besoin de compétences techniques pour obtenir un résultat
LandscapePro Studio peut manipuler les fichiers RAW et peut tourner en tant que plugin Photoshop, Lightroom and Elements.
Nous allons essayer de vous tester tout ça très bientôt 😉
La retouche photo je trouve toujours ça génial, ce qui est encore mieux c’est quand on ne peut pas la déceler … La retouche de portrait est tout de même une des plus difficiles pour monsieur ou madame tout le monde. J’ai beau connaitre un peu photoshop je n’ai jamais réussi à faire quelque chose de crédible sur un portrait. J’avais déjà testé il y a quelques temps la version 11 de Portrait pro et les résultats étaient plutôt pas mal même si on avait un « effet cire » sur la peau qui laissait entrevoir les retouches (ancien test ici) . La nouvelle version vient de sortir avec son lot de nouveautés ( si vous voulez les retrouver en détails rendez-vous ici : http://www.portraitprofessional.com/photo_editing_software/new_in_v15/ ). En gros le développeur a rajouté des effets de maquillages vraiment crédibles si on prend le temps de faire les bons réglages, une correction de distortion vraiment des plus efficaces (même plus simple que dans photoshop), et surtout une détection des visages vraiment améliorée qui permet de travailler beaucoup plus vite qu’avant !
Si on veut trafiquer une photo soit parce qu’on a raté la prise de vue, soit pour être à son avantage il suffit quasiment de lancer les réglages automatiques du logiciel et le résultat est très naturel, sans chercher à travestir la vérité on peut juste se mettre en valeur :
En quelques minutes on peut gommer certains défauts, après j’avoue que c’est le genre de logiciel que j’adore, un peu comme ces applis délirantes sur nos smartphones où on peut se travestir ou rajouter des filtres … Ici on peut se changer la couleur des yeux (il faut y passer pas mal de temps pour que le résultat soit crédible) ou bien remodeler complètement le visage. Si on fait ça a la va vite c’est rigolo de voir se transformer, mais par contre on voit qu’il y a un trucage, sur la photo suivante j’ai volontairement exagéré tous les paramètres et le résultat même si il est rigolo n’est pas crédible.
La détection automatique des visage de cette version 15 est carrément fantastique, je me souviens que sur la 11 j’avais du passer du temps à tout placer correctement parce que le logiciel était pas parfait, sur cette version la détection était parfaite sur toutes les photos que j’ai utilisées, du coup ça vous fera gagner un temps fou !
Si vous avez un événement dont vous voulez garder une trace sans aucun défaut, comme des photos de mariage, une photo de votre chéri(e) que vous voulez afficher sur votre bureau au travail, ou si juste comme moi ça vous amuse, je vous conseille d’aller tester le logiciel (un free trial est dispo sur le site de l’éditeur : http://www.portraitprofessional.com/download/ )
Côté défauts, il faut juste signaler qu’il ne faut pas forcer sur les effets, au maximum les effets ne font plus « naturels », il vous faudra faire des réglages fins ou bien alors laisser le mode automatique faire le travail. Après niveau cheveux il est très difficile de changer complètement la couleur de vos cheveux de façon crédible si la photo source n’est pas parfaite. J’ai fait quelques tests pour changer ma couleur de cheveux, mais aucun n’est présentable : ma photo source (celle ci-dessus) ne permet pas au logiciel d’identifier facilement mes cheveux. Faut dire que je n’ai pas facilité la tâche au logiciel 😉 Si on excepte les cheveux franchement le truc est top …
Si vous aussi vous utilisez photoshop (elements dans mon cas), un plugin du logiciel est disponible et fonctionne très bien, pour ma part j’ai vraiment trouvé l’intégration très simple …
En résumé : très simple d’utilisation, détection des visages qui vous facilitera la vie, et mode automatique qui donne de très bons résultats. Un logiciel qui retouchera vos photos présentant des imperfections au niveau des visages. Si vous avez une photo imparfaite au niveau de la lumière c’est lightroom qu’il vous faut, si vous voulez retoucher des visages c’est PortraitPro 15 qu’il vous faut !
Si jamais vous ne connaissez pas les LEGO vous devez vivre sur une autre planète, mais peut-être ne connaissez-vous pas encore LEGO Ideas, dans ce cas je vous invite à aller visiter le site : https://ideas.lego.com/
Le concept de ce site de la marque LEGO est assez simple : laisser la créativité des fans de petites briques complètement libre. Les fans construisent et présentent à la communauté des projets qui les tiennent à coeur, et en les soumettant la communauté peut voter pour encourager le projet. Si le nombre de fan est suffisant la marque examine le projet, pour éventuellement le commercialiser.
En tant que fans de la série de The Big Bang Theory, nous avons été plus qu’heureux de voir que le projet venant du site Lego Ideas a été approuvé et que l’on peut le trouver dans les bacs LEGO : https://ideas.lego.com/projects/58456 . Nous avions voté pour le projet en espérant un jour le trouver en boutique et la semaine dernière le site LEGO Ideas nous a prévenu par mail que le projet était disponible en boutique.
Le produit en lui même :
Le montage du set n’est pas trop difficile bien que fourni en éléments de quelques pièces seulement. J’admire l’inventivité des créateurs qui pour créer une lampe de bureau, faute d’avoir la pièce nécessaire, ont utilisé un pistolet (voir photo plus bas) et ont dû ruser pour recréer la sculpture hélicoïdale. Le livret de construction propose d’ailleurs leur portrait.
Le livret de construction pas à pas est, comme souvent chez Lego, très clair et ponctué de citations des personnages du sitcom.
Bien entendu, il était difficile de recréer exactement l’appartement (ou plus exactement ici la partie du bureau et du canapé) de nos 2 scientifiques préférés, tellement il est rempli de produits sous licence et difficilement miniaturisables. Il manque donc les couvertures de comics, lés épées de Games Of Throne ou les statuettes DC mais, malgré ce côté générique lié aux contraintes du produit, on reconnait bien les lieux.
Concernant les figurines en elles-mêmes, là encore, les possibilités proposées par le produit sont limitées. Si Léonard ou Sheldon sont bien reconnaissables, ce n’est pas vraiment le cas d’Howard qui ressemble plus à Danny Zuko dans Grease. Cependant, nous avons nous-même essayé de reconstituer certains de nos proches ou collègues à l’aide des pièces en vente au Lego Store. Nous avons pu constater qu’il est très difficile de faire des personnages reconnaissables lorsque les têtes Lego ne sont généralement pas pourvues de traits distinctifs (taille, forme ou couleur des yeux ou du nez, coiffure et couleur de cheveux limités).
Radj est fourni avec Cannelle, ce qui est appréciable.
Nous nous sommes donc rendu à notre boutique préférée : le LEGO Store de Disneyland Paris. Pour tous ceux qui sont de la région parisienne, ou même si vous êtes de passage sur la capitale nous ne pouvons que vous conseiller de passer par cette boutique. Nous nous y sommes déjà rendus pour compléter notre collection des Simpson série 1 et les vendeurs et vendeuses avaient été d’une grande aide. Ils l’ont été là encore pour la série 2. Les nouveaux produits sont très bien mis en valeur dans les vitrines. Une vendeuse m’ayant vu regarder le set Big Bang Theory en vitrine en rentrant m’a spontanément aidé à le trouver. Son aide afin de créer la mini-figurine d’un collègue a aussi été très précieuse, même si je n’ai pas prise la figurine faute d’éléments permettant une ressemblance suffisante. L’accueil est toujours excellent. Ce Lego Store possède en plus la particularité d’être intégré au Disney Village (il jouxte 2 magasins Disney) et est à ma connaissance le seul en France à contenir de magnifiques tableaux en Lego reprenant des scènes du Roi Lion, de Star Wars ou de la Belle au bois Dormant, ou encore la sculpture de Mickey magicien contrôlant les balais.
Plusieurs projets carrément sympas ont vu le jour grâce à LEGO Ideas, si jamais comme nous vous aimez les petites briques, nous vous conseillons de vous inscire sur le site et de voter pour les projets qui vous plaisent. Si jamais vous vous sentez l’âme d’un créateur, vous pouvez même proposer vos créations et inviter la communauté à les soutenir. Après quand vous irez en boutique faites attention tout de même, on était parti pour prendre la boite The Big Bang Theory et on est reparti avec bien plus tellement y a de trucs sympas ^^
Depuis mi-mai et jusqu’à fin août se déroule au Parc des Expositions de Versailles de Paris l’exposition des oeuvres de Nathan Sawaya. Je ne connaissais pas cet artiste jusqu’à que ce que je voie un reportage sur ses créations à la télévision. Le prix d’entrée m’a un peu refroidi (18, 50 pour une entrée normale) mais je m’y suis finalement rendue en compagnie d’amis. Je ne l’ai pas regretté !
Premier avertissement : mieux vaut réserver son billet avec créneau horaire une semaine à l’avance. L’exposition est fréquentée par énormément de visiteurs dont des familles et cela permet de s’assurer de pouvoir rentrer à heure voulue. Deuxième avertissement : prévoyez un appareil photo ou un portable chargé car, au contraire de nombreuses expositions actuellement, vous pouvez prendre des photos sans flash tout le long de l’exposition. Vous trouverez d’ailleurs au cours de cet article une sélection de celles que j’ai pu prendre durant ma visite.
Tout au long de l’exposition, les oeuvres sont accompagnées de petits films ou de commentaires dans lesquels Nathan Sawaya s’expriment et par lesquels on comprend qu’il s’agit pour lui d’une passion, d’une façon pour lui d’exprimer ses sentiments et ses idées, de la même façon qu’un sculpteur va les exprimer dans ses statues ou un peintre sur ses toiles. L’artistes encourage les visiteurs à laisser aller leur créativité et ne pas se laisser enfermer.
L’exposition se découpe en plusieurs parties : la première est composée d’oeuvres diverses sans thème distinct, suivie par la partie « Expression Humaines » dans laquelle l’artiste met en exergue les corps ou certaines parties du corps. Il est possible de s’y prendre en photo à côté d’un penseur à taille humaine.
La seconde partie « Jardin de sculptures » est constitué de reconstitutions d’oeuvres d’art célèbres (statues, peintures et même vitrail) toutes tout aussi époustouflantes les unes que les autres. Ma préférence va ici à la reproduction de « La nuit étoilée » de Vincent Van Gogh et à celle du vitrail de la cathédrale de Chartres, faite en Lego transparent laissant passer la lumière comme un vrai.
La 3ème partie, « Blue », est très courte (une nageuse immergée) et amène à ma partie préférée, « Condition Humaine ». Celle-ci commence par des reconstituons de photos en Lego puis des métaphores des sentiments ressentis par les êtres humains et tout particulièrement par l’artiste tout au long de la vie. C’est aussi celle pouvant être la plus perturbante pour une partie du public car elle présente entre autres des êtres incomplets, en morceaux ou se déchirant eux-mêmes.
Elle est suivie de l’exposition des photos réalisées en collaboration avec le photographe Dean West, qui a inséré dans ses photos ambiance amérique des années 60 des éléments en Lego construits par Nathan Sawaya, souvent indétectables au premier coup d’oeil. Celles-ci sont particulièrement belles et accompagnées des éléments en Lego ayant servis pour chaque photo.
L’exposition se conclut par la partie « Dinausorum », là encore constituée d’une seule oeuvre mais la plus magistrale : la reproduction d’un squelette de dinosaure de près de 2 mètres de long ayant requis 80.000 pièces et un été complet !
Si vous souhaitez vous faire plaisir à la boutique souvenirs, arrêtez vous aux produits propres à l’exposition et non aux sets classiques de Lego, gonflés au niveau du prix par rapport aux boutiques Lego classiques. Pour ma part, je conseille le catalogue de l’exposition qui permet de retrouver la majorité des oeuvres et les commentaires de l’exposition. Seul regret : les photos issues de sa collaboration avec le photographe n’y sont pas présentes. Sans doute n’ont-ils pas obtenu les droits.
Bref, un excellent moment que je vous conseille chaleureusement.
1 000 000 de sites créés grâce à l’outil de SiteW, startup cantalienne. Fabien Versange et Cédric Hamel, deux jeunes ingénieurs en informatique, ont fait, il y a 5 ans, un choix audacieux : celui de créer leur web-entreprise à côté d’Aurillac, en plein coeur du Cantal. Les deux jeunes hommes, amoureux de leur région, entendent bien prouver qu’on peut allier Nouvelles Technologies et attachement à un terroir.
“Le Cantal offre un cadre de travail privilégié et nous y sommes attachés”
Cédric, co-fondateur de SiteW :
SiteW est un outil en ligne permettant aux particuliers et aux professionnels de réaliser eux-mêmes et facilement leur propre site Internet. L’objectif de cet outil : permettre à tous de créer son propre site internet, avec ou sans connaissances techniques.
Aujourd’hui, après le recrutement de 3 salariés, on peut dire que les deux ingénieurs sont bien partis pour gagner leur pari :
1.1 millions : C’est le nombre de sites créés grâce à l’outil de SiteW depuis 2009, création de l’entreprise
600 : c’est le nombre de sites Internet créés chaque jour avec SiteW
15 % : C’est la croissance annuelle moyenne de l’entreprise depuis sa création, il y a 5 ans
58% : C’est le pourcentage d’usagers professionnels de SiteW
20% : C’est le pourcentage d’usagers de SiteW résidant à l’étranger
Donc si vous avez envie de partager vos passions, et que vous ne vous sentez pas l’âme d’un bidouilleur du WordPress, Drupal tentez un coup d’oeil sur leur site :
Malgré son service ultra rapide d’échanges de jeux (des délais de livraison de 24/48 heures pour recevoir son jeux sur PS4, Xbox One,) … Gamoniac se lance ce 1er avril dans ZE service ultime à savoir la mise à disposition moyennant 1€ supplémentaire d’imprimantes 3D personnelles qui permettront de graver directement chez soit le CD de son jeu favori (Call of Duty, FiFa, GTA …) pour sa console.
Il suffira de demander son jeu sur www.gamoniac.fr pour recevoir directement dans son imprimante 3D Gamoniac le jeu de son choix encore tout chaud.
« Le plus dur a été de gérer la notion de clé unique du jeu associée au compte membre pour qu’une même version ne puisse pas être utilisée à 2 endroits à la fois et ainsi respecter la notion d’échanges. Mais ça marche grâce à des flux électriques CPL haute densité et des pilules macrobio que nos membres doivent ingérer. » déclare Sébastien l’un des fondateurs du site « il faut environ 6 minutes pour graver son jeu et 7 minutes si on veut la jaquette en couleurs, … bref à peine plus que de faire chauffer des bâtonnets Captain’ Igloo au micro-ondes. D’ailleurs le CD sent un peu le poisson : nous travaillons à la correction de ce petit bug ».
Depuis que je suis gamin j’ai toujours eu de l’admiration pour les images de synthèse, aussi loin que je me souvienne, il y a des films qui m’ont marqué autant par la narration que par la technologie. Je prendrai pour exemple le fabuleux « Terminator 2 : judgement day » qui m’avait bluffé à l’époque, ou encore « le cobaye » qui me présentait un monde virtuel que j’imaginais alors pouvoir exister quelques années plus tard. Aujourd’hui les images de synthèse sont partout, que ce soit pour présenter des sujets abstraits ou pour copier le réel, dans des films d’animation, dans des shows télé, dans les publicités, partout. Après je ne savais pas vraiment dans quelles conditions elles ont été intégrées, quand, comment, … Et puis j’ai découvert la chaîne youtube de Gorkab, une chaîne qui explique comment sont apparues peu à peu sur nos écrans ces images, quelles sont les difficultés qui ont été rencontrées par les précurseurs, ceux qui y croyaient dur comme fer, et le truc fantastique c’est que Gorkab nous présente tout ça de façon dynamique et vraiment TRES bien documentée. La chaîne plaira aux adeptes des films d’animation et de SF, comme aux plus geeks d’entre nous … J’en ai appris plus sur les capacités d’une des machines formidables que j’ai eu la chance de voir « pour de vrai » au Science Museum de Londres, le CRAY
Nous avons eu la chance de pouvoir discuter un petit plus avec Gorkab pour vous en dire un peu plus sur lui et sur ce qu’il fait, afin bien évidemment de vous donner envie de voir ce qu’il fait …
Gorkab, peux-tu te présenter en quelques mots ? Salut ! Et bien je suis Gorkab, de mon vrai prénom Thomas, je suis journaliste et auteur de CGM, qui est l’acronyme de Computer Graphics in Movies, une émission qui traite des origines de l’image de synthèse au cinéma entre 1973 avec le film Westworld de Michael Crichton, et 1993 avec Jurassic Park de Steven Spielberg
Qu’est-ce qui t’a donné envie de faire cette émission ? Un film en particulier ? L’envie de rétablir certains faits méconnus ? Alors l’envie de faire cette émission a débuté il y a maintenant dix ans, lorsque j’avais eu à présenter un projet dans mes cours de cinéma que je suivais en fac d’anglais. À l’époque, cependant, c’était loin d’être une émission comme celle que j’ai débutée à l’été 2013, mais plus un projet de documentaire qui aurait mis toutes les scènes des films que j’avais trouvé, bout à bout, avec un commentaire audio décrivant la création de tous les effets présentés.
En 2005, c’était bien sûr beaucoup plus difficile que maintenant, particulièrement parce que les sources d’informations étaient beaucoup moins nombreuses, mais aussi parce que certains films n’étaient pas encore sortis en DVD, à l’image de LOOKER, un autre long-métrage de Michael Crichton, sorti en 1981, où le premier corps humain féminin avait été modélisé en images de synthèse. Fort heureusement, des fans avaient numérisé le LaserDisc du film sur Internet, et la scène que je recherchais était déjà disponible si l’on savait où chercher.
Après, je ne pense pas que ce soit un film en particulier qui m’a donné l’envie de m’y mettre. Je pense que j’étais fan d’image de synthèse depuis aussi loin que je puisse m’en rappeler, notamment grâce aux reportages de Canal+ au festival Imagina, mais aussi parce que Disney n’hésitait pas à expliquer à son jeune public comment ils avaient réalisé certains des effets de leurs dessins animés, dans de petits documentaires intégrés sur les VHS vendues dans le commerce.
Ma passion pour ce type d’effet spécial provient très certainement de là, mais je pense aussi que j’en avais marre qu’on ne parle tout le temps que d’Industrial Light & Magic partout. Ils n’ont pas inventé l’image de synthèse, ni même les premiers animaux numériques, ou encore moins participé à la création de TRON, donc ça me semblait être une bonne idée que d’inviter le spectateur à voir au-delà des sempiternels articles élogieux sur ce seul et unique studio. Visiblement, ça à l’air de ne pas trop mal marcher j’ai l’impression !
Quelle est la vidéo qui t’a donné le plus mal ? Au fur et à mesure de mon avancement dans les méandres du cinéma d’effets spéciaux, je pense qu’obtenir des informations devient de moins en moins difficile. J’ai de plus en plus de contacts dans le milieu qui sont prêts à m’aider, qui regardent et aiment ce que je fais, donc cette reconnaissance est plutôt appréciable pour ce que beaucoup autour de moi décrivent comme de l’archéologie cinématographique. Néanmoins, j’ai beau être bilingue Anglais / Français, tous les films que j’ai recensé n’ont pas exclusivement été faits par des Américains ou des Européens, et je pense que c’est là que réside toute la difficulté. Mon neuvième épisode, qui traite des deux premiers animés japonais à avoir usé de l’image de synthèse, est probablement celui qui aura été le plus délicat à écrire à cause de ça. Certes, j’avais reçu l’aide deux amis traducteurs de japonais, mais les documents que je leur avais fournis demandaient tout de même un certain niveau de connaissance du milieu et qu’ils ne possédaient pas à ce moment-là. J’avais quelques restes d’études du Japonais à la fac, ainsi que l’expérience de nombreuses interviews réalisées pour le site Total Manga, mais c’est vraiment notre étroite collaboration qui m’aura permis de trouver toutes les informations que l’on peut voir dans cet épisode.
Ensuite, l’épisode qui m’a donné le plus de mal à réaliser, ce serait pour l’instant le numéro 11, puisque j’avais dû créer des éléments graphiques à partir de l’un des films traités, Explorers de Joe Dante. J’avais dû rotoscoper, c’est-à-dire découper un objet en mouvement dans une vidéo, un morceau de 3D qui tourne sur lui-même pendant 7 secondes, soit environ 170 images. C’était évidemment très long à faire, mais nécessaire pour bien expliquer que l’effet montré n’avait pas été fait d’un claquement de doigt, mais bien avec plusieurs passes, plusieurs assemblages de divers éléments rendus séparément.
J’ai depuis fait pire pour mon épisode 12, puisque tous les plans tournés sur fond vert chez Ginger Force, une chroniqueuse sur YouTube que j’avais invitée pour l’occasion, étaient brûlés. Mes programmes de montage ne distinguaient carrément plus la différence entre nos bras et le fond vert mal éclairé ! Et comme il m’était impossible de refaire le voyage en train jusqu’à chez elle, j’avais dû me résigner à nous rotoscoper partiellement sur quelque chose comme 2 minutes de vidéo, soit environ 3000 images. Une horreur qui donne cependant un aspect vintage, selon l’un de mes abonnés, quand ce n’est pas considéré comme un simple fond vert raté par d’autres. Mine de rien, c’est toujours de l’expérience, et c’est bon à prendre !
Quelles est la vidéo dont tu es le plus fier ? La vidéo dont je suis le plus fier, à l’heure où je réponds à cette interview, c’est clairement mon épisode 11 sur les films Explorers, de Joe Dante, et Young Sherlock Holmes (Le Secret de la Pyramide) de Barry Levinson. C’est simple, avec sept anciens des équipes des deux films, dont trois qui avaient joué le jeu de se filmer en vidéo pour faire l’introduction de l’épisode, c’est actuellement ma plus grande réussite pour CGM. Je vais essayer de surpasser ça dans les épisodes à venir, mais c’est clairement pas évident d’avoir autant de monde d’un seul coup comme ça !
Aujourd’hui les CG sont vraiment partout, penses-tu que l’animation traditionnelle a encore un avenir ? L’animation traditionnelle continuera encore d’exister, je pense, tant que les artistes travailleront avec des crayons. Cependant, créer aujourd’hui un long-métrage d’animation uniquement avec de l’animation traditionnelle, sans l’aide d’images générées par ordinateur ou d’images dont la création est assistée par ordinateur, c’est très difficile voire même impossible. La masse de travail est juste trop importante pour quelque chose qui peut être fait avec une qualité comparable sur ordinateur. Que ce soit Disney avec La Princesse et la Grenouille, sorti en 2009, ou même les derniers films des studios Ghibli, il y a forcément l’outil ordinateur qui est utilisé à un moment ou un autre de la chaîne de production.
Cela n’empêche pas d’avoir des expérimentations de faites avec de l’image de synthèse pour singer l’animation traditionnelle et même aller au-delà de cette dernière. Je pense par exemple à un court-métrage émouvant, Paperman de Disney, qui était projeté avant Wreck-It Ralph en salles en 2012, ou encore le sublime Duet de Glen Keane, produit par Google en 2014. L’animation traditionnelle a vraiment été sauvée par l’image de synthèse à la fin des années 80, et je pense que les deux peuvent cohabiter s’ils sont intelligemment mêlés ensemble.
Après le motion capture, on a le performance capture, tu vois comment le futur des CG ? Plus de photoréalisme ? Plus d’inventions ? L’image de synthèse est en perpétuelle évolution. La performance capture utilisée directement sur les environnements de tournage de Dawn of the Planet of the Apes (La Planète des Singes : L’Affrontement), à savoir en milieu naturel et non constamment dans un studio fermé, représente clairement ce qu’on peut actuellement faire de mieux en termes d’intégration réaliste de l’image de synthèse pour un long-métrage avec des acteurs réels (http://wiki-fx.net/pages/dawn-of-the-planet-of-the-apes/).
Maintenant, je pense que ce sont des réalisateurs qui vont continuer à repousser les limites du possible à mesure que la technologie le leur permet. C’est grâce à James Cameron que le pseudopode d’Abyss a eu un tel impact à la sortie du film en 1989, c’est grâce à Brett Leonard sur son film The Lawnmower Man (Le Cobaye) que l’image de synthèse bon marché a commencé à être utilisée en 1992, c’est grâce à Robert Zemeckis sur Forrest Gump que les spectateurs ont commencé à perdre la notion de ce qu’était le réel de l’irréel et, plus récemment, c’est grâce à Alfonso Cuarón que l’on s’est pris au jeu de la gravité et en 3D !
L’image de synthèse, comme tout effet, n’est rien qu’un tour de magie. Et comme chaque tour de magie, c’est au magicien de nous émerveiller assez pour que l’on en oublie de regarder les ficelles. Il y a de bons magiciens, et il y a les autres, mais l’art du cinéma n’est-il pas avant tout déjà lui-même une illusion ?
Merci à Gorkab de nous avoir accordé ce moment !
Bien entendu, clem2k.com vous conseille d’aller voir (dans l’ordre si possible, ce qu’on a fait) la chaîne Youtube de Gorkab, vous allez apprendre pas mal de trucs, redécouvrir des films que vous avez sans doute adoré avec « commentaires techniques » et vous allez peut-être découvrir des bijoux du cinéma pas forcément connus … Nous étions passés à côté de « The Last Starfighter » et c’est chose réparée grâce à Gorkab 😉
Après être débarqué sur PC le 1er Avril dernier le jeu complètement barré de simulateur de chèvre arrive sur iOs … Nous avions testé la version PC et pensé coller ce jeu dans notre vitrine de la honte. Le jeu PC est bourré de bug, vilain, sans scénario, une ambiance sonore dont le seul intérêt est le bruitage de votre avatar, la surface de jeu est minuscule … Malgré tous ces défauts, le jeu est ultra fun parce que complètement débile et surtout totalement assumé par ses développeurs … Ces derniers d’ailleurs nous informe qu’il ne faut pas acheter ce jeu tellement il est rempli de bugs. Nous avons passé quelques soirées entre potes à torturer de la chèvre devant des pizzas 4 fromages et du coca … Bref, il est fun et donc n’a pas sa place parmi les jeux honteux. Bon voilà maintenant on a une version iOs et ça vaut quoi ? Bah c’est exactement la mêêêêêême chose … C’est vilain (mais moins que certains jeux bien moisis sur la plateforme), ça bêêêêle dans tous les sens, il y a des trucs cachés dans tous les sens dont je ne vous parlerai pas pour pas vous gâcher le fun, c’est pas cher (moins de 5 euros), et ça se joue bien … Bon ok, au clavier ou avec une manette, c’est plus simple à contrôler mais en fait j’ai trouvé les commandes assez faciles à prendre en main. Je vous laisse profiter de quelques captures d’écran, j’en ai choisi des bien belles ou la tête de la chèvre traverse une clôture … Si vous ne voyez pas l’intérêt d’un tel “simulateur”, prenez ça juste comme un bon gros délire de développeurs sous acides, si vous ne vous décidez pas tout de suite, n’hésitez pas à craquer si vous voyez une promo, c’est un jeu d’apéro pour soirée, pour les plus aventureux d’entre vous, je suis sûr qu’on peut inventer quelques jeux d’apéro avec ce jeu … (à consommer avec modération, l’abus d’alcool est dangereux pour la santé, bien entendu !!!)
« HintHunt®, le 1er “Live Escape Game” français est un nouveau concept de divertissement ! Enfermés dans une pièce avec votre équipe (3 à 5 personnes), vous avez 60 minutes pour résoudre une série d’énigmes et retrouver la liberté. Vous vivrez une aventure unique où rapidité, logique et esprit d’équipe seront vos meilleurs alliés ! »
Nous avons testé ce week end une expérience assez unique et à la fois stressante et hyper divertissante. Je ne vais pas vous spoiler l’histoire, donc rien sur le scénario, mais en gros on vous enferme sous un prétexte que vous oublierez assez vite sous la pression et votre mission si vous l’acceptez c’est juste de sortir de la pièce … Du moins « juste », il va falloir résoudre un bon paquet d’énigmes et ouvrir un bon paquet de cadenas, trouver des codes tout cela pour essayer de ne pas faire partie des groupes qui seront restés coincés … On ne vous lache qu’avec 3 règles : 1 – on ne parle pas du fight club, 2 – on ne parle pas du fight club … heu … j’ai confondu je crois … bref vous verrez ! Niveau logistique vous aurez un maître du jeu en permanence avec vous, qui vous distillera savamment des indices si vous galérez, vous ne resterez jamais vraiment bloqués sur un casse-tête mais cela ne vous assurera pas pour autant la victoire. Il y a de tout niveau énigmes, de la logique, de la réflexion … en tous cas vous aurez juste besoin d’un groupe d’amis et d’une bonne communication … Le prix peut sembler assez élevé (ça nous a couté une centaine d’euros pour 4 personnes, mais si on divise le prix total par 4 ca devient honnête pour le fun de l’épreuve). Une mention spéciale à l’équipe et à notre maître du jeu, il sont hyper sympas, accueillants et très rassurants … Une expérience à tenter pour se faire plaisir et se torturer les méninges !
The scribbler débarque en VOD le 1er octobre et en DVD le 17 décembre. Il fait partie de ces films que l’on attend pas mais qui sont une très bonne surprise. Sur un film inspiré d’un comic book on peut soit attendre la super production calée aux petits oignons dans le genre Marvel ou un petit film dont les effets spéciaux sont à la ramasse (un peu comme Spawn que j’avais malgré tout adoré), bref, on s’attend soit à du propre et lisse soit à de l’indépendant … et là on a un peu les deux avec de bonnes surprises …
J’ai envie de vous en dire le moins possible sur l’histoire pour que vous ayez le plaisir de la découverte, sachez juste que l’action se déroule dans la tour « Juniper » qui accueille tous les rebus psychologiques de la société, sociopathes et dégénérés mentaux, violents de préférence. Dans ce paradis débarque une jeune fille, Suki, elle aussi a quelques problèmes, pour faire simple il y a beaucoup de colocataires dans sa tête et pas beaucoup ne veulent payer le loyer …
On est sur un roman graphique de Dan Schaffer ( http://www.danielschaffer.com/ ), 96 pages à l’origine, mis brillamment en scène pour ce long métrage. L’histoire est très bien mise en valeur par le casting, dont Katie Cassidy (Arrow) qui interprète une Suki pleine de charisme et que l’on a envie de voir s’en sortir. Vous trouverez aussi des noms connus comme Michelle Trachtenberg (Buffy), Eliza Dushku (Buffy, Dollhouse) et même Kunal Nayyar (The Big Bang Theory) mais vous aurez du mal à les reconnaitre !
Ce que nous avons particulièrement apprécié c’est l’effort apporté à l’aspect visuel : la lumière rappelle celle de Scott Pilgrim tout en apportant un côté très sombre, l’esthétique flirte avec celle de Kick Ass tout en ayant son propre style. Et surtout il y a dans ce film tout un tas de petites répliques bien marrantes que l’on attend pas forcément dans un film qui reste quand même assez sombre.
Pas un moment d’ennui dans l’intrigue, une esthétique parfaite et un rythme d’enfer. Entre les Batman de Burton et un Kick Ass sous acide ! Regardez la bande annonce, si vous en appréciez l’esthétique vous serez séduits par le film … (attention tout de même certaines scènes ne sont pas pour les plus jeunes)
Fiche Technique du film :
Distributeur : PATHE
Durée : 1h28
Sortie VOD : 01/10/2014
Sortie DVD : 17/12/2014
Si par ailleurs le comic vous tente, vous le trouverez chez amazon et prochainement en chronique sur notre site …