Le donjon de Naheulbeuk – L’amulette du désordre

Testé sur switch

Disponible sur : PC Windows, Mac, PS4, Nintendo Switch

On va faire simple, vous ne connaissez pas le « donjon de Naheulbeuk », filez directement ici et revenez ensuite lire cet article … Voilà, pour les autres voici mon avis sur le jeu. J’ai attendu longtemps qu’il arrive sur Switch car je joue peu sur PC.

Petit préambule sur la version switch :

Assurez-vous d’avoir la dernière version

Aujourd’hui, je peux recommander le jeu sur switch, mais à sa sortie j’étais vraiment colère … Le jeu est sorti dans un état lamentable : bugs de sons irritants, bugs de collisions, et pire du pire, crash du jeu environ toutes les 5 à 10 minutes une fois arrivé dans le “vrai jeu”. Le tutoriel et les premiers niveau sont relativement simples et sans trop d’ennemis, ils se déroulaient sans trop de soucis : par contre une fois le jeu vraiment débuté et qu’on avait plus de 3 ennemis à l’écran et 4 persos dans le groupe, les problèmes sont apparus.  J’ai vraiment crisé, c’est avant tout un jeu de fans, et se rendre compte qu’il est sorti “pas fini” était vraiment frustrant. Pour mon cas, j’ai attendu la version switch, j’aurais pu attendre les 2 mois qu’il a fallu aux devs pour corriger les plus gros problèmes. Mais non, le jeu est sorti quand même et j’ai pris ça comme un gros doigt à mon intention … Bref, ratage complet pour la sortie, mais sinon est-ce que j’aime ce jeu et est-ce que je le recommande ?

Si vous aimez les T-RPG et/ou Naheulbeuk FONCEZ !

Oui bordel, c’est ça le pire, le jeu est génial !!! C’est un des meilleurs tactical RPG auquel j’ai pu jouer depuis Fire Emblem Path of Radiance (sur Gamecube).
L’univers du donjon de Naheubeuk est présent à chaque seconde, on pourra faire quelques reproches sur les doublages dont toutes les voix ne sont pas faites par PoC, mais franchement c’est du chipotage, le doublage est excellent à mon goût. L’écriture est parfaite, on a une histoire de la même veine que celles qu’on connait, on retrouve plein d’éléments connus, et je ne spoilerai ni sur l’histoire ni sur les vannes, je vous laisse ce plaisir … Mais sachez que l’on retrouve notre relation entre l’elfe et le nain telle qu’elle est dans la série. J’ai apprécié aussi les petites références à la pop culture glissées par ci par la au détour d’un dialogue ou d’un écran de chargement.
Côté tactical RPG, rien ne manque : le tour par tour, le quadrillage au sol (désactivable), les upgrades de perso, un inventaire de folie, la gestion du poids du matos, les blessures des persos, les potions, … Tout est là, en bonne quantité, et on sent que rien n’a été laissé au hasard (sauf les tirages de dés pour résoudre une action 🙂 )
Les compétences sont variées et on a envie de toutes les essayer (je vous conseille la “potion de l’oubli” en fin de partie pour pouvoir changer votre façon de jouer). L’équipement permet de compléter les compétences que l’on attribue à notre équipe, il y a plein de petits mécanismes qui permettent vraiment de varier la façon de jouer. Cerise sur le gateau, un dernier membre d’équipe sera à choisir parmi 3 disponibles, et j’ai refait le jeu plusieurs fois pour voir qui je préfère … Verdict : la paladine !
A la fin de l’histoire vous pourrez embrayer sur les aventures du DLC. Si vous appréciez autant que moi, je pense qu’à la fin du DLC vous en redemanderez d’autre tellement c’est bon de partir dans une aventure avec des compétences bien bourrines. Niveau difficulté, vous n’aurez aucun problème si vous êtes habitués des T-RPG et pourrez commencer en mode difficile, sinon le mode “conte” permettra aux novices de s’initier au genre, et d’apprécier l’aventure. Pas besoin d’être un fan de T-RPG pour y jouer, mais Artefacts Studio et Dear villagers ont su faire plaisir aux fans de T-RPG …
Le jeu est magnifique, même sur Switch, les décors assez variés et tous de bon goût, avec mention spéciale pour les divers WC rencontrés au cours des étages qui ont tous un look particulier. D’habitude je n’aime pas les jeux qui bavardent et je lis les dialogues puis je passe les doublages audio, mais là c’est un pur plaisir de les laisser. J’ai aussi tendance à désactiver les animations de combat mais pas cette fois, c’est un vrai plaisir de voir le barbare balancer son épée/poteau de ligne électrique, ou l’ogre défoncer un ennemi. Tout est bien ajusté pour qu’on ait du fun non stop. Le seul petit reproche que je pourrais faire ce sont les “pièges” du décor que l’on peut détecter avec le voleur en leader du groupe : le voleur est tellement lent, qu’on ne le met jamais en leader, et du coup on se mange les quelques pièges disséminés dans le décor (et ça gâche de la potion), c’est relou mais c’est le jeu, ma brave Lucette …
Voilà je pense que vous l’aurez compris, j’adore ce jeu, il rentre dans mon top RPG of all times, juste après Fire Emblem Path of radiance, Tactics Ogre et Final Fantasy Tactics. ce qui est une très bonne place 😉

[LECTURE] Coup de coeur comics: "Locke & Key"

Lorsque j’ai lu Harry Potter plus jeune, j’ai eu ce que j’ai nommé le syndrome du même nom : « Un dernier chapitre. Allez, celui-ci était petit, encore un autre. Ah non, y a trop de suspense, encore un autre ». Et finalement, je ne le lâchai qu’avec réticence. Lorsque mon vendeur de comics m’a conseillé le premier tome Deluxe de l’édition Locke & Key , il m’a prévenu que je le dévorerai et qu’à peine fini, je reviendrai acheter les 2 derniers tomes. Je ne l’ai pas cru. Pauvre insensée que j’étais…

Je n’avais plus eu le syndrome Harry Potter aussi fort depuis longtemps. En moins de 4 jours, j’ai enchainé les tomes de Locke & Key, scotchée à mon siège.

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Alors, qu’est-ce que Locke & Key ? Scénarisée par Joe Hill, le fils de Stephen King, et dessinée par Gabriel Rodriguez, cette série de comic-book a été publiée de 2008 à 2014. Elle a été éditée en France en 6 tomes séparés puis 3 tomes Master Edition aux éditions Milady Graphics. Elle a plusieurs fois gagné le prix Eisner, dont celui de Meilleur dessinateur et celui de Meilleur Scénariste.

L’histoire se déroule à Lovecraft où, suite au meurtre de leur père, les trois enfants Locke (Tyler, Kinsey et Bode) et leur mère Nina emménagent dans la demeure ancestrale de la famille, Keyhouse. Ils s’aperçoivent bientôt que cette maison renferme de nombreux secrets lorsqu’ils découvrent des clés magiques qui détiennent d’incroyables pouvoirs, comme celui de transformer une personne en fantôme ou d’effacer ses souvenirs. Cependant, ils ne sont pas les seuls à en connaitre l’existence et une créature démoniaque convoite elle-aussi les clés, dans un but nettement moins ludique.

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Vous l’aurez compris au nom-hommage de la ville et au résumé, le surnaturel va être légion. Et le moins que l’on puisse écrire, c’est que Joe Hill est le digne fils de son papa. On veut en savoir plus, comme les autres personnages, et on le découvre au fil de leurs (souvent périlleuses) aventures ou tragédies. On frissonne à plus d’une planche. Entre le danger encouru par les personnages, les créatures monstrueuses ou les ennemis entre-aperçus au détour d’une case, les nerfs du spectateur sont mis à rude épreuve. J’ai fait le lapsus « spectateur » lors du premier jet de ce billet et je le conserve dans cette mouture car c’est loin d’être anodin : le découpage des pages est fait de telle façon que l’on a l’impression de voir défiler sous nos yeux les plans d’un véritable film. Et en tant que spectateur/lecteur, nous voyons certaines choses qu’ignorent les personnages, ce qui augmente notre angoisse pour eux, et sommes dépendants de leur propre avancée pour en savoir plus sur la maison et ses mystérieuses clés.

Concernant le scénario , il ne fait pas bon être personnage secondaire voire principal. Nous sommes dans un comics d’horreur et les morts se comptent à la pelle, généralement violentes et mises en scène de façon réaliste. Le dessinateur n’épargne pas le lecteur et le scénariste n’épargne pas les personnages, quels que soient leur âge, leur sexe ou leur couleur de peau. Si vous avez des problèmes avec les blessures et le sang, faites attention avant d’ouvrir l’album. La violence psychologique est mise en scène de façon tout aussi saisissante. Le lecteur est vraiment ramené à sa condition d’impuissance et de voyeur, supportant la vue de ces morts dans le but de satisfaire sa curiosité concernant les clés et leur histoire. Il n’y a pas de faux pas dans ce scénario. Il tient en haleine et les rebondissements sont nombreux, souvent imprévisibles. A la fin de l’œuvre, tous les mystères sont résolus et toutes les zones d’ombre sont levées. On pourra reprocher une petite facilité scénaristique dans la conclusion, mais honnêtement, pas de quoi bouder son plaisir.

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Quant aux dessins et à la mise en page, que dire ! Loin de se cantonner à la même mise en page tout du long, Gabriel Rodriguez se permet au sein de certains chapitres, avec la complicité du scénariste, des exercices de style . Les personnages sont gigantesques ? Les cases feront une page chacune. Le chapitre porte sur un mois ? La majorité des jours seront représentés par une unique case avec un jeu sur les ellipses. Le chapitre confronte le point de vue de deux personnages ? Une page sera dans le style réaliste normal et l’autre dans le style Calvin et Hobbes, bande dessinée qu’adore le jeune protagoniste Bode, ce qui renforce d’autant plus l’atrocité de ce chapitre. Les dessins sont détaillés et magnifiques, je n’ose imaginer la somme de travail que les pleines pages, plutôt fréquentes, ont dû demander.

Bref, Locke & Key est mon coup de cœur ultime, encore plus que Providence d’Alan Moore et Jacen Burrows qui est déjà celui de 2016. Je ne peux que vous inciter très fortement à vous précipiter sur cette œuvre.

Je profite de ce billet pour encore remercier Olaf de Central Comics (voir article ici ) qui m’a conseillé le premier tome et a incité mes collègues à m’offrir les 2 tomes manquants pour mon pot de départ.

Pour plus d’informations, je vous invite à aller sur la page de l’éditeur ci-dessus : http://www.milady.fr/livres/view/locke-key–master-edition-volume-i–bienvenue-a-lovecraft-casse-tete

[TEST] 3DS Bravely second : end layer

CTR_SECOND_TS_FRAEt voilà il est enfin là … Je vais juste essayer de vous donner envie sans trop vous en dire, histoire de ne pas vous gacher le plaisir de la découverte que j’ai eu les premières heures de jeu …

Alors déjà une chose, si vous n’avez jamais joué à Bravely Default, arrêtez tout de suite de lire cet article, courrez chez votre revendeur habituel (ou lancez le téléchargement si vous arrivez à supporter le dématérialisé) et passez les 100 prochaines heures à jouer à Bravely Default ! Non pas besoin de dormir ! Prévoyez tout de même un casse dalle ou deux et si vraiment vous en avez besoin faites une pause ou deux ! Allez zou, filez !!!

Voilà c’est bon ? Vous êtes de retour ? Ok on peut commencer ! Bravely Second neN3DS_BSEL_scrn_battle_004 réinvente pas la roue, il prend tout ce qui a fait le succès du premier (ou presque, on y reviendra) et l’actualise pour nous donner quelques heures de jeu de plus. Ce jeu c’est un peu comme la chambre d’ado que vous avez laissé chez vos parents. Quelques années plus tard vous y revenez, pas grand chose n’a changé, vous redécouvrez les posters que vous aviez oubliés, vous redécouvrez la cuisine de maman, et vous vous y sentez bien … On est en terrain connu : le système de combat, la carte, les classes et compétences secondaires, tout y est … Certaines classes ont disparu, d’autres sont arrivées, on s’y retrouve. Sur les combats un peu répétitifs des nouveautés appréciables : on peut enchaîner de suite plusieurs combats (sans récup des points Brave) et un bonus multiplicateur vous est octroyés en cas de succès. Niveau combat on peut enregistrer des techniques et les appliquer en mode automatique : on devient spectateur mais ça permet d’aller plus vite sur les montées de niveau … pratique au début mais c’est vite lassant de n’être que spectateur. Autre nouveauté que je trouve assez pratique c’est la possibilité d’enregistrer des configurations de classes/compétences/équipements : en gros en fonction de qui vous affrontez vous avez plus besoin de vous retaper toute la config du groupe et c’est assez sympathique, je sens bien que ça va être super utile pour les « new game + » …

N3DS_BSEL_scrn_fields_008Après on retrouve tout ce qui a fait le charme du jeu : les streetpass qui sont vraiment utiles dans ce jeu : pour les combats surtout et pour la reconstruction de Norende … pardon de LA LUNE ! Oui cette fois-ci c’est la lune que l’on doit reconstruire, bon c’est pas original mais au moins le principe de Norende qui envoie du matos disponible au marchand est toujours là et on a toujours l’impression que c’est un des rares jeux qui exploite bien le streetpass. Dans les trucs qu’on retrouve et qui font moins plaisir par contre c’est les micros paiements bien dégueulasses pour avoir accès à plus de « Bravely seconds » … Pour tout ce qui est graphisme on retrouve la touche originale qui a fait tout le charme du premier opus, voire certaines villes sont encore plus travaillées.

Si jamais vous aviez trouvé des défauLts (haha) à Bravely Default, vous allez les retrouver, pour ma part l’histoire gentillette mais prévisible du premier m’a bien accroché, les combats répétitifs ne me gênaient pas, bien au contraire, ça me rappelle les jeux de mon enfance. Parlons de la musique : on retrouve les thèmes bien connus de BD, mais pour tout ce qui est nouveau en musique ce n’est pas aussi inoubliable que le premier, c’est pas désagréable mais pas fantastique. En ce qui concerne les personnages, je déplore assez l’absence de Ringabell qui était mon petit préféré, mais d’autres viendront vous conter leurs histoires …

En gros je pense que le jeu va remplir mes heures de transports en commun, et que je vais enchainer les New Game+ comme pour le premier. Si vous aviez aimé Bravely Default, n’hésitez pas pour Bravely Second : end layer !

CTR_SECOND_CE_Box_Content_FR_151109Maintenant la question se pose de l’édition collector ou pas … Je me suis jeté dessus comme un toutou sur un bout de bois lancé par son maître, mais si vous n’êtes pas fan de musique de jeuFIGURINE_BRAVELY_RETOUCH vidéo ou d’artbook je ne vous la conseillerai pas. La statuette cette fois-ci est présentable, pas comme la figurine moisie de la collector du précédent. L’artbook est fantastique mais est ce que cela justifie le prix ? Si vous avez les moyens, et que vous êtes fan foncez, sinon foncez sur le jeu c’est un investissement qui vaut son prix !

Attesté coup de coeur de clem2k.com

[NEWS] A venir : Bravely second 3DS

unnamedBravely default est un des jeux qui m’a réconcilié avec les jeux récents. Un RPG old school mais novateur sur le gameplay, traditionnel et original, une petite merveille qui m’a fait enchainer les NEW GAME+, une direction artistique parfaite à mon goût, une musique qui se laisse écouter même une fois le jeu rangé, des combats prenants, une histoire simple mais pas débile, des personnages à qui on s’attache ou qu’on déteste, un concentré de bonheur vidéoludique pour moi. Le problème c’est que j’ai eu beau le retourner dans tous les sens plusieurs fois et passer plus de 300 heures dessus, maintenant il m’en faut plus et c’est donc avec impatience que j’attendais la suite. Je ne suis pas sûr qu’elle soit aussi prometteuse que le premier épisode (surtout au niveau de la musique, vu que ce ne sont pas les mêmes artistes), mais j’attends beaucoup de cette suite, déjà parce que je suis fan du système de jeu (BRAVE / DEFAULT) et que j’ai envie de découvrir les nouvelles classes de ce RPG … mais surtout parce que je vais avoir du nouveau contenu.

Pour ceux qui ont fait le premier et qui n’ont pas entendu parler de la suite : Le monde de Luxendarc est déchiré par les conflits entourant une religion : l’orthodoxie cristalline. Pour les uns, cette religion est nécessaire car elle protège la lumière des 4 cristaux qui maintiennent l’équilibre de Luxendarc. Pour les autres, notamment le duché d’Éternia, une principauté de Luxendarc, cette religion est signe d’obscurantisme et de refus de modernité. Récemment élue Papesse de l’orthodoxie cristalline, Agnès Oblige représente le renouveau de cette religion et incarne l’espoir d’un monde qui porte encore aujourd’hui les stigmates des conflits passés. En cette journée historique où Agnès Oblige s’apprête à signer un traité de paix avec Éternia, cette dernière est soudainement enlevée par le Kaiser Oblivion, un mystérieux homme masqué. Personne ne connaît ses sombres desseins, ni ceux d’Anne, la fée cristalline qui l’accompagne. Une chose est sûre, la disparition d’Agnès promet un sombre avenir à Luxendarc et son peuple…

« Brave and Default », le système de combat tactique innovant mis en place par Bravely Default, a été enrichi de nouvelles possibilités stratégiques. Les joueurs doivent trouver l’équilibre entre prise de risque et récompenses dans des combats au tour par tour : pendant les combats, vous avez le choix d’utiliser des actions Brave ou bien Default. Avec Brave, vous pouvez attaquer deux fois lors d’un même tour, mais vous ne pourrez pas attaquer le tour suivant. Si vous utilisez trois fois Brave, vous pourrez faire trois attaques supplémentaires lors de votre tour, mais vous ne pourrez pas attaquer lors de vos trois tours suivants. Avec Default, vous passez en mode défense et subissez moins de dégâts si vous êtes attaqué mais vous gagnez 1 PB (Point Brave) qui vous permettra de faire une attaque supplémentaire lors d’un prochain tour ! Gérez vos PB pour devenir intraitable ! Vous pouvez aussi maintenant vous faciliter le leveling en enregistrant vos combinaisons préférées de classes et d’équipements : passez d’une équipe défensive à une équipe offensive ou personnalisée en un clin d’oeil ! Pendant les combats, accélérez la vitesse des différentes actions pour aller plus vite !

Pour sortir vainqueurs des combats et venir à bout d’ennemis chaque fois plus puissants, les joueurs auront à leur disposition pas moins de 30 classes de personnages, dont 12 nouvelles classes, comme le Félinomancien, un guerrier pouvant apprendre les compétences des ennemis et communiquer avec les félins ou le Yôkai, un adepte du diabolisme pouvant invoquer les démons ! À mesure que les personnages acquièrent de l’expérience en participant à des combats, ils apprennent de nouveaux talents et compétences, vous offrant de nouvelles possibilités tactiques inédites.

À sa sortie le 26 février, le jeu sera proposé dans une édition Collector comprenant le CD de la bande originale du jeu, une mini figurine d’Agnès* ainsi qu’un artbook luxe de 250 pages. Le jeu sera également disponible seul ainsi qu’en version téléchargeable sur le Nintendo eShop.

En guise de prologue à l’aventure principale, une démo de pré-lancement mettant notamment en scène les Trois Cavaliers (Yew Généolgia, Janne Angard et Nikolaï Nikolanikov) permettra aux joueurs, en fonction de leur progression dans la démo, de débloquer des objets et de l’équipement qu’ils pourront ensuite transférer à la version complète du jeu en ! Cette démo sera disponible gratuitement sur le Nintendo eShop à partir du 11 février.

Avec son immense univers à explorer, son système de combat hautement tactique et sa multitude de contenus à découvrir, Bravely Second: End Layer s’apprête à donner le coup d’envoi à une grande année de titres RPG sur les consoles de la famille Nintendo 3DS ! Le jeu sera disponible en Europe à partir du 26 février prochain.

[TEST] Vice-Versa, le jeu pour smartphone et tablette

Vice-Versa, c’est d’abord un excellent film d’animation que j’ai beaucoup apprécié (voir ma critique ici ). Mais c’est aussi, licence oblige, des jouets, des livres, des vêtements et bien entendu, des jeux vidéo. Le dernier en date, disponible sur tablette ou smartphone, est le freemium « Vice-Versa : Bulles souvenir ». Basé sur le concept d’un Bust-A-Move, vous devez à l’aide de bulles souvenir faire tomber toutes les bulles d’un niveau avec un nombre imparti de bulles : 3 bulles au moins de la même couleur côte à côte et celles-ci se détachent. Vous serez accompagné de Joie, Tristesse, Colère et, depuis peu, Dégoût qui vous aideront à l’aide de leur pouvoir spécifique pour arriver à vos fins. A chaque émotion est associée sa couleur : si vous détruisez assez de bulles jaunes, Joie pourra par exemple rendre spontanément jaune un petit nombre de bulles, idem pour le bleu avec Tristesse. A côté de ces bonus, vous avez d’autres bonus permettant d’avoir le choix entre 3 bulles au lieu de 1, d’avoir une allonge plus longue ou de modifier la couleur des bulles. Selon les niveaux, il y a différents buts : libérer tous les ouvriers en détruisant les bulles qui les retiennent prisonnier, éliminer toutes les bulles avant que le plafond qui les soutiennent ne soit totalement descendu… Bien sûr, le défi serait trop simple si les bulles souvenirs étaient toutes normales : les bulles souvenir vides ne peuvent pas être détruites, les bulles de glace gèlent spontanèment toutes les bulles et les bulles souvenir transparentes ne dévoilent leur couleur qu’une fois touchées. Si jamais vous n’avez pas pu finir le niveau avec le nombre de bulles qui vous a été attribué, vous avez la possibilité à l’aide de joyaux d’obtenir des bulles supplémentaires. Vous avez 5 vies par défaut et en perdez une à chaque niveau échoué. Pour en regagner, il faut soit gagner un nouveau niveau soit attendre 30 minutes que les 5 vies soient restaurés soit… vous vous en doutiez, payer.

Et c’est là qu’est le hic, propre à tous les freemium : tous les bonus demandent un paiement à l’aide de joyaux, « monnaie » que le jeu ne vous octroie quasiment jamais. Si certains niveaux, surtout les premiers, sont très faciles, ils sont espacés de niveaux difficiles qui vous demanderont soit beaucoup de vies pour les finir soit de se souvenir de la position des couleurs dans chaque niveau. Le nombre de bulles qui vous est attribué est génèralement proche de celui nécessaire pour finir le niveau et un mouvement raté peut faire échouer tout le niveau. De même, certains niveaux ne contenant que des bulles souvenir mystères (qui doivent être touchées pour dévoiler leur couleur), il faudra parfois apprendre par coeur la configuration, à force d’échecs, afin d’arriver à finir le niveau. C’est ce que je reproche au jeu. Patienter une demie-heure pour avoir 5 vies ne me dérange pas, de même que devoir revenir sur un niveau plusieurs fois avant d’arriver à le finir. Mais devoir apprendre par coeur toutes les couleurs du niveau comme c’est le cas pour le niveau 34 auquel je suis actuellement coincée n’est pas l’idée que je me fais de loisir, ce jeu étant l’exemple parfait d’application permettant de se distraire pendant les transports.

BILAN

Le jeu est bien en soi : le nombre de niveaux est élevé (actuellement 150), la jouabilité bonne, les bruitages et les voix des Emotions agréables et les défis assez variés pour ne pas être trop répétitifs. Mais ça reste un freemium qui essaiera surtout très vite de vous faire mettre la main au porte-monnaie pour pouvoir profiter complétement du jeu ou continuer à avancer.

Edit du 28/07/2015 : Depuis la mise à jour de fin juillet, le niveau de difficulté du niveau 34 a été abaissé et il est à nouveau possible d’avancer dans les niveaux.

Testé sur : systèmes IOS et Androïd

[SORTIE] Vice-Versa, le nouveau chef d’œuvre Disney/Pixar

Ce dimanche 31 mai 2015 avait lieu 2 évènements importants : la fête des mères; mais surtout l’avant-première au Grand Rex, situé à Paris, de Vice-Versa (Inside Out), le nouveau film d’animation de Disney/Pixar.

Prévu en sortie française le 17 juin 2015, ce film avait déjà bénéficié d’une pr2015-05-31 10.07.17ojection en V.O en avant-première au festival de Cannes, auquel étaient conviés John Lasseter lui-même mais aussi Pete Docter et les voix françaises : Charlotte Le Bon pour Joie, Gilles Lellouche pour Colère, Mélanie Laurent pour Dégoût, Pierre Niney pour Peur et Marilou Berry pour Tristesse.

Pour cette avant-première parisienne ouverte au public, le film était présenté en en exclusivité dans sa version française. Deux des voix françaises, Charlotte Le Bon (Joie) et et Marilou Berry (Tristesse), étaient présentes pour nous présenter le film, ce qui était une bonne surprise. Nous avons eu le droit en exclusivité au teaser du prochain Pixar, Le Voyage d’Arlo (les aventures d’un dinosaure et d’un jeune garçon) ainsi qu’au court métrage Lava qui sera présenté avant le film (pour ne pas en dire trop, une mignonne petite chanson autour d’un volcan).

Voici en quelques mots le scénario du film vice-Versa : « Au Quartier Général, le centre de contrôle situé dans la tête de la petite Riley, 11 ans, cinq Émotions sont au travail. À leur tête, Joie, débordante d’optimisme et de bonne humeur, veille à ce que Riley soit heureuse. […] Lorsque la famille de Riley emménage dans une grande ville, avec tout ce que cela peut avoir d’effrayant, les Émotions ont fort à faire pour guider la jeune fille durant cette difficile transition. Mais quand Joie et Tristesse se perdent accidentellement dans les recoins les plus éloignés de l’esprit de Riley, emportant avec elles certains souvenirs essentiels, Peur, Colère et Dégoût sont bien obligés de prendre le relais. » (J’ai coupé volontairement le résumé officiel car je pense qu’il en dit un peu trop.) Le spectateur suit donc deux histoires en parallèle dans le film : celles des émotions dans le cerveau de Riley et ce que cela engendre sur les réactions et les actions de Riley.

Concernant le film en lui-même, c’est une excellente surprise, un des meilleurs Pixar depuis Wall-E qui fait partie de mes préférés. Bien entendu, en tant que fan du studio depuis leur premier long-métrage, je suis loin d’être objective. Néanmoins, je considère qu’on retrouve dans ce film la double-lecture qui avait peu à peu disparu des récents Pixar : je pense par exemple à Monster University, même si je l’apprécie énormément. En effet, les enfants les plus jeunes y verront des personnages mignons et rigolos ainsi qu’un univers coloré et se reconnaitront dans le personnage de Riley, petite fille bouleversée pas son déménagement à San Fransisco. Quant aux adultes, ils seront sans doute plus sensibles au côté allégorique du film très bien maîtrisé. Pixar a représenté dans ce film tout ce qui modèle un être humain psychiquement : l’imagination, le stockage des données à plus ou moins longs termes, la création et l’entretien des centres d’intérêt, l’inconscient et même la création des rêves. C’est original et bien traité. Les situations vécues par Riley et les Emotions tout au long du film m’ont plusieurs fois fait penser à certaines situations que j’avais moi-même vécu.

Le character design des personnages permet de reconnaître très facilement les Emotions, présentes dans chaque être vivant (les scènes du générique de fin sont d’ailleurs hilarantes). Le travail des comédiens de doublage français est excellent, ils donnent vie aux personnages de manière formidable en s’appropriant parfaitement le caractère de chaque Emotion. J’avoue être assez impatiente de pouvoir comparer avec la version originale. Tristesse est par exemple désopilante dans sa dépression perpétuelle, Joie dans son positivisme exacerbé et le personnage de l’ami imaginaire est aussi bon dans son design que dans son interprétation vocale.

Niveau scénario, rien à redire : les péripéties, les rires, les pleurs, la morale, les petits caméo du prochain long-métrage de Pixar, tout est là. Niveau graphisme, le film d’animation est très beau et il est amusant de faire la comparaison avec le premier long-métrage d’animation du studio, Toy Story, pour voir le chemin parcouru.

En conclusion, oui, ce billet est rempli de superlatifs et d’adjectifs positifs, mais c’est parce que je pense sincérement que c’est un des meilleurs Pixar existants. Je ne peux que vous conseiller chaleureusement d’aller le voir, seul, avec des amis, vos enfants, votre chéri(e), les enfants des autres, votre chien, votre plante verte, votre pire ennemi(e) ou votre doudou, mais allez le voir si vous voulez passer un bon moment.

[TEST] "To be or not to be", l'aventure de Shakespeare dont vous êtes le héros

Ecran d'accueil

Tout le monde ou presque connait l’histoire du célèbre Hamlet de Shakespeare. Mais un jour, un auteur, Ryan North, eut l’idée folle d’en faire une application sous forme de livre dont vous êtes le héros. Cela a donné l’excellent « To be or not to be ».

Pour ceux ou celles qui ne les connaitraient pas, les livres dont vous êtes le héros étaient un genre populaire dans les années 90, reprenant les règles du jeu de rôle sur table et permettant aux personnes solitaire ou sans ami d’en connaitre l’exaltation. Après avoir fixé les caractéristiques de votre personnage, le livre vous demandait de faire des choix et vous emmenait à une page différente en fonction de celui-ci, la plupart d’entre eux amenant à une mort bête et/ou douloureuse de votre héros.
Dans « To be or not to be », nul jet de dés virtuels ou caractéristiques à définir : l’application se contente de reprendre le mode de choix de ses ancêtres et n’utilise les caractéristiques que pour les parodier. Le livre interactif vous propose de jouer Hamlet, bien entendu, mais aussi Hamlet Sr, Ophélie ou encore Claudius. Certains personnages ne sont pas accessibles sur l’écran d’accueil et leur point de vue sera débloqué au cours de la partie à la suite de certains choix spécifiques.
1er bon point : l’écriture

Bien entendu, vous pourrez suivre les choix originaux de Shakespeare mais la majorité de l’histoire est composée de choix originaux, souvent totalement barrés et hilarants. Le narrateur vous prend à partie tout au long de l’histoire, critiquant vos choix, voire reprenant la main quand il les juge trop mauvais. Il joue avec les différents styles de jeu des « livres dont vous êtes le héros » à l’aide d’astuces scénaristiques que je vous laisse découvrir par vous-mêmes. Selon vos choix, une aventure peut prendre moins d’une minute (si vous jouez Hamlet Sr et décidez de ne pas devenir un fantôme, par exemple) comme plus d’une demie-heure. La plus longue que j’aie faite est d’une heure au total. La richesse des choix et l’arbre des possibles sont d’ailleurs époustouflants.

2ème bon point : la durée de vie
Elle est d’une dizaine d’heures et plus si vous souhaitez débloquer toutes les fins et toutes les récompenses. Et vous en aurez envie, tellement certaines morts ou certaines situations que vivent les personnages sont grotesques et à mourir de rire. Avoir toutes les fins prend énormément de temps : en plus de 4 heures, il m’en manque encore plus de la moitié.
3ème bon point : les illustrations

Et plus particulièrement celles des différentes fins. Elles sont nombreuses (bien plus qu’on ne pourrait le penser lorsqu’on débute le jeu) et toutes dessinées par un artiste différent.

Point de difficulté : la langue
En tant que francophone, si je devais trouver un défaut à ce livre interactif, ce serait sa langue d’origine : l’anglais.
Si vous avez un niveau moyen, vous devriez comprendre l’essentiel des dialogues importants. Si vous avez un niveau faible, ce livre n’est pas pour vous. Me concernant, les choses se sont corsées pour une partie se déroulant sur un bâteau, l’auteur employant du vocabulaire spécifique à l’univers maritime. Je ne cacherai pas avoir pris quelques choix plus ou moins au hasard. C’est vraiment dans ces parties qu’une bonne maitrise de l’anglais vous sera nécessaire. Pour le reste de l’aventure, une maîtrise moyenne me semble suffisante. Certes, vous louperez des mots ou quelques beaux vers en version originale mais la compréhension de l’histoire et des choix à effectuer  n’en sera pas trop altérée.
Bref, un très bon livre interactif découvert grâce à Canard PC et que je recommande à mon tour chaleureusement.
If you are  an  english reader who is stuggling to find a review of the application « To be or Not to Be »: welcome ! A full translation of this article will be too long, especially with my english level. So I will do a brief translation: You can play many characters of Hamlet…blablabla… hilarious story(ies)… blablabla… a great number of unexpected choices… blablabla… wonderful illustrations of several artists…blablabla… The English in the game is maybe sometimes too difficult for French to understand… (um, sorry, my bad, it doesn’t concern you).
In résumé, this game is awesome, don’t hesitate. And as you are an english reader, you don’t have the problem of the language. So what are you waiting for ? Click on “Buy” !
PS : If you are Ryan North : congratulations, dude ! Really.

Testé sur Androïd

Editeur : Tin Man Games
Date de sortie : mars 2015
Disponible sur : PlayStore et Itunes Store (6€ environ)
                            Steam (12€ environ)

[AVIS] "Les nouveaux héros" de Disney

J’ai pu voir vendredi matin dans des conditions idéales (soit seule au milieu d’une salle de cinéma pour plusieurs centaines de personnes)  le dernier né de Disney « Les nouveaux héros » alias « Big Hero 6 ».

Comme la plupart des Disney, celui-ci est une adaptation, ici du comics Big Hero 6 des éditions Marvel,  : on comprend sans peine qu’il n’a pas été difficile d’obtenir les droits. Je n’ai jamais lu le comics mais, d’après ce que j’ai pu en lire rapidement, le film d’animation s’en inspire plus qu’autre chose.

L’action se situe dans la ville de San Fransokyo, mélange entre San Francisco et Tokyo. Le jeune Hiro Hamada, un génie de la robotique d’une quinzaine d’années, préfère faire des combats de robots plutôt que d’étudier, juste qu’à ce que son frère Tadashi le convainque de rejoindre son université. Malheureusement, suite à un évènement tragique, Hiro Hamada découvre qu’un complot se trame au sein de San Fransyoko. Avec l’aide de son plus proche ami, Baymax le robot infirmier, et de ses amis de l’université, d’autre génies, il va tenter de découvrir qui est derrière celui-ci.

Difficile de résumer le film sans trop en dire sur le scénario. Le scénario est de mon point de vue le point fort et le point faible du film : le point fort parce qu’il est bourré d’action, d’humour et de héros et fait que l’on ne voit pas passer les 1h40 du film, le point faible parce qu’il n’évite pas les écueils habituels des films Disney (montée et chute du héros, réussite du héros grâce à l’amitié, etc) quitte à user de légères invraisemblances pour que la fin corresponde à ces critères.

Si l’on passe sur cet aspect parfois trop conventionnel, ce film d’animation est très bon . Chaque personnage a sa propre personnalité, que le doublage français met très bien en valeur. Baymax, avec son côté guimauve et ses maladresses, est attachant et on voudrait tous en avoir un comme ça chez nous.

Les décors de San Fransokyo sont fouillés, bourrés de détails et absolument magnifiques, surtout de par le côté estampes et japon traditionnel qui côtoie tout au long du film l’urbanisme américain plus classique. Le mélange, assez inattendu, est de toute beauté. Mais cette remarque est aussi valable pour les lieux comme la chambre de Hiro ou celle de Fred : on ne sait plus où donner du regard et l’édition Blu-Ray ne sera pas de trop pour pouvoir voir tous les éléments de ces pièces. Disney en profite d’ailleurs pour y glisser les habituels oeufs de Pâques : Stan Lee est assez facile à trouver, mais il y en a bien d’autres qui m’ont échappé et qui sont déjà recensés sur d’autres sites.

La mise en scène et les effets de caméra sont très prenants, surtout lors des scènes de vol qui donnent très bien sur grand écran. La réalisation est dynamique et sans temps mort.

Bref, Les Nouveaux Héros est un divertissement plus qu’honnête qui devraient ravir tous les amateurs de robotique ou de super-héros de par son histoire. Restez bien jusqu’à la fin du générique, surtout !

[TEST] "Theatrythm Final Fantasy : Curtain Call" : une suite attendue.

Ayant énormément apprécié le premier volet de « Theatrythm Final Fantasy » et ayant pu tester le 2ème volet rapidement à Japan Expo, j’étais assez impatiente de pouvoir jouer pour de bon au 2ème volet, « Theatrythm Final Fantasy : Curtain Call ». Bilan après plus de 15 heures de jeu, cet opus est aussi bon que le précédent, voire meilleur.

 Plus de chansons.

Rien de nouveau au niveau du système de jeu en lui-même, pas grand chose. Il s’agit toujours de taper en rythme l’écran tactile en essayant de faire le plus de Critical possible pour faire le meilleur score. Petite nouveauté mais pas des moindres pour les joueurs qui voudraient avoir encore un écran de 3DS après le jeu : on peut à présent jouer aux gâchettes et à la croix directionnelle ou choisir un système de jeu incluant stylet et gâchettes pour ceux et celles qui n’arriveraient pas à se décider. Les phases de jeu sont toujours de 3 sortes : « Battle » avec 4 lignes à gérer (une par personnage), « Field » avec une seule ligne à suivre, ce qui finit par se révéler assez difficile en mode Ultimate et, quasiment absent de cet opus, le mode « Event Music» couplé à une vidéo, utilisé ici uniquement pour les jeux les plus récents. Le mode « introduction » et « conclusion » où il fallait tapoter le cristal plus ou moins en rythme juste pour augmenter le nombre de Ryhtmia a disparu, ce qui est plutôt une bonne chose étant donnée qu’il n’était pas très ludique.

Le catalogue de chanson est vaste et il est difficile d’en faire le tour : plus de 220 titres disponibles dont certains de Dissidia ou de Chocobo Tales et d’autres en version longue par rapport au précédent opus (on imagine que cela contient les DLC de l’opus précédent). Les notations vont jusqu’à SSS pour une chanson réussie avec toutes les notes parfaites. Il y a 3 niveaux : Basic (assez lent, peu de variété de touches), Expert (plus rapide, beaucoup de touches) et Ultimate (trèèèèèès rapide). Pour les vrais hardcore, il est possible d’ajouter le niveau « Ultimate debout dans la ligne 4 du métro parisien » (un des métros le plus brusque dans ses nombreux ralentissements et freinages).

Plus de personnages.

Les décors qui défilent durant les phases de jeu sont beaux, les personnages équivalents niveau design à l’épisode précédent et nombreux (même si malgré ça, certains restent réservés à l’achat en DLC). Comme dans le précédent opus, chacun a ses propres habiletés qu’il acquiert au fur et à mesure qu’il monte de niveau. Le côté RPG de ce jeu musical est ce qui en fait son intérêt : on voudra à tout prix monter le maximum de personnages au niveau 99. De plus, plus les habiletés des personnages et leur niveau sont élevés, plus il est facile dé gérer les chansons ou les niveaux difficiles.

Plus de modes.

En plus de cet ajout de chansons, 2 nouveaux modes de jeux viennent étoffer cette version  dont l’un des plus attendus étaient sans doute le mode Versus : la plupart des personnages et chansons étant  à débloquer, il vous faudra cependant jouer quelques chansons puis, une fois le mode Quest débloqué, en faire une avant de pouvoir y accéder. Vous pouvez à présent prouver votre dextérité en combattant un adversaire de votre choix, humain ou virtuel, en local ou par Internet, à une chanson en mode Battle. Mais attention, ici, un mode bonus aléatoire permet d’envoyer vers votre adversaire des petites joyeusetés comme les touches qui apparaissent au dernier moment, l’obligation de faire une note parfaite pour qu’elle soit validée, les flèches qui tournent sur elle-même ou les notes qui vont à toute vitesse… Inutile de vous dire que même en mode Basic, il faut avoir une bonne maitrise des chansons pour réussir à avoir le rang SSS.

L’autre nouveau mode vient remplacer les ensembles « Field-Battle-Event Music» proposé par jeux de la saga et la quête des joyaux, relativement dure,  du précédent opus. Il s’agit du mode Quest : des niveaux de longueur variée vous menant à un boss, proposant des chansons plus ou moins dures en fonction de niveau de la quête, en mode Field et Battle et surtout, des objets et des joyaux (vous permettant de débloquer de nouveaux personnages) à gagner. Vous surprendrais-je vraiment en vous disant qu’il faut de longues (dizaines d’) heures et une très grande maitrise du jeu avant de voir ne serait-ce que le bout du nez de Sephiroth ?

 Bilan 

En bref, oui, cet opus ne révolutionne pas le précédent et est surtout une amélioration du précédent que ce soit dans sa durée ou sa variété. Mais c’est si plaisant de jouer avec ces personnages en mode chibi et les magnifiques compositions des jeux Final Fantasy. Même en n’étant pas fan des Final Fantasy, voire en ayant joué à aucun (ce qui est mon cas), vous apprécierez sûrement ce jeu musical qui est un des meilleurs de la console.

NDLR : La Rédaction tient à préciser que les photos de la galerie prises durant les niveaux proviennent du mode Démo du jeu.

[SHOPPING] Pour Noël, vous prendrez bien un Lego ?

LEGO logo_RGBLego, est-il encore utile de présenter cette entreprise, célèbre pour ses petites briques avec lesquelles on peut créer tout et n’importe quoi et connue aussi , pour ces 20 dernières années, pour ces licences fameuses, que ce soit Marvel ou son concurrent DC, Disney, Star Wars ou Les Simpson pour la dernière en date ?

 
 
 
 
Nouveautés Star Wars
Lego a présenté cette semaine ses nouveaux produits pour les mois à venir et tout particulièrement décembre. Site geek oblige, je vais me concentrer sur les licences.
L’évènement de cette année est leur 15 ans de collaboration avec Star Wars. Je me souviens encore de l’achat du premier set, sorti à l’occasion de l’épisode 1 au cinéma, comprenant Dark Maul sur son véhicule et Qui-Gon Jinn et sa « moumoute », que ma camarade nommait ainsi car la chevelure avait tendance à se détacher dès qu’on lui montait le bras (tout ça ne nous rajeunit pas).
Parmi les produits à venir, on retrouve les vaisseaux aussi mythiques qu’imposants dont l’Imperial Star Destroyer qui comporte rien de moins que 1359 pièces. A la fois jouet et produit de collection, il est le produit dont tout fan de Star Wars rêve.
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Du même niveau, nous avons l’AT-AT articulé, tout droit sorti de l’épisode 5, il ne manque que la neige. A peine moins riche en pièces que l’Imperial Star Destroyer (1137 éléments), il s’en rapproche cependant niveau prix : comptez 143€ pour ce dernier et 130€ pour l’AT-AT.
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Lego a aussi pensé aux bourses plus modestes en proposant plusieurs kits à 30€ : le Vulture Droïd , l’Intercepteur Jedi, le V-Wing Starfighter et enfin, mon préféré, ne serait qu’à cause des personnages de Qui-Gon Jinn et du général Grievous livrés avec, le General Grievous’ Wheel Bike.
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Dans la même lignée, comme tous les ans, Lego proposera ses calendriers de l’avant. Si les calendriers classiques Lego City et Lego Friends coûteront autour d’une vingtaine d’euros, il vous faudra mettre la main à votre porte-monnaie pour acquérir celui de Lego Star Wars dont le prix monte à 35€. Mais de mon point de vue, ce calendrier a 2 excellentes raisons d’être acheté : le Dark Vador exclusif Père Noël et le droïde Sapin de Noël. Ils ont littéralement été mon coup de coeur de cette présentation.
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Nouveautés Disney 
Pour les enfants et les adultes fan des 2 longs métrages associés, Lego propose pour cet hiver la tour de Raiponce fournie avec Raiponce, Flynn et bien sûr Pascal (40€) ainsi que le château de Cendrillon avec Cendrillon, le Prince ainsi qu’un chien et un chat provenant de la collection Lego Friends (environ 77€). Je regrette que Pascal soit beaucoup moins attachant en figurine Lego que dans le long-métrage ou les autres produits existants. De plus, la chevelure de Raiponce semble n’avoir qu’une taille normale, ce qui gâche un peu le personnage.
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Nouveauté jeu vidéo

Enfin, la plus belle nouveauté que j’ai pu voir à cette présentation était la démo du jeu Batman 3 : Beyond Gotham sur PS4, disponible en novembre prochain. Pas de Batman ni même de Robin dans cette démo mais Martian Hunter, Flash et Cyborg, ce qui lui donnait plus un côté Justice League. Je n’ai pas moi-même pris en main le jeu mais j’ai pu voir les détails dans le décor et les personnages qui ressortaient dans cette démo, ceux-ci étant presque plus détaillés que les figurines réelles. Lorsque Martian Hunter utilise son pouvoir de révélation des objets cachés, l’écran passe en couleur dichromatique que j’ai trouvé très bien fait, le jeu restant facilement jouable malgré cela.

Côté phases de jeu, on a pu voir dans cette démo une phase  shoot-them-up où, à bord d’un vaisseau, vous devez tirer sur les vaisseaux ennemis pour vous en débarrasser ainsi qu’une phase mission sur une planète étrangère, plus proche du jeu Lego traditionnel où vous devez vous débarrasser des ennemis, tout en éclatant tout  sur votre passage afin de récupérer les plus de pièces Lego possible, et résoudre des énigmes collaboratives (vous avez 3 personnages à chaque fois et seul un de ses personnages peut effectuer une action précise permettant d’avancer dans le niveau). Le jeu contient plus de 150 personnages ayant chacun 5 à 6 costumes différents permettant d’effectuer des actions précises. Martian Hunter peut voler, faire des tirs laser ou se transformer pour devenir plus puissant et casser plus facilement des choses. Flash a une super vitesse. Cyborg peut attirer à lui des objets en fer ou les faire exploser, ou encore se transformer en machine à laver mais, attention, une machine à laver qui effectue des tirs lasers (si vous ne me croyez pas, je vous invite à regarder la bande annonce plus bas). Le plus difficile dans le jeu semble être de connaître toutes les capacités de chaque personnage afin de savoir quel personnage utiliser pour pouvoir avancer et de bien assimiler les boutons de transformation et d’utilisation des pouvoirs.

Côté histoire, on trouve  l’humour parodique habituel ainsi que les détails qui font sourire, comme un des héros effrayé par une araignée ou les poissons lego nageant dans l’eau d’un étang.
Pour en savoir plus, je vous invite à visionner la bande-annonce présentée au Comic-Con 2014.