Je voulais vous faire part d’un petit coup de gueule contre la marque LEGO. Pas un gros, hein : franchement, comme beaucoup d’entre vous sans doute, j’apprécie cette marque et je le rends bien, comme j’ai pu le démontrer dans mon dernier post sur la présentation des nouveautés LEGO pour l’hiver. C’est justement à cette occasion que j’ai découvert quelque chose qui m’a fait un peu tiquer. Parmi les produits offerts par le service de presse, il y avait 2 Lego Club (le magazine envoyé par Lego aux enfants faisant partie du club) pour les plus de 8 ans, comportant chacun un numéro ISSN différent : un basé sur les produits « garçons » et un basé sur les produits « filles ».
Au menu de l’un : gammes Chima, Lego City, Star Wars, couleurs à dominance sombre, labyrinthe et jeux de recherche, histoires d’aventure, photos de petits garçons posant avec les modèles qu’ils ont créé
Au menu de l’autre : gammes Disney Princesse et Lego Friends, couleurs pastels et vives, simili-tests de personnalité, présentations d’animaux mignons, jeux de lettres et travaux manuels, histoires « de filles » (défilé de mode), photos de petites filles posant avec les modèles qu’elles ont créé.
Au final, les seules pages équivalentes dans ces 2 magazines sont celles concernant la série 14 à venir des Lego Figures et la page de jeu centrale « Mystère arctique ».
Sur le coup, j’ai été choquée. Mon mari étant abonné au club, il reçoit par défaut le magazine « pour garçon » et jamais je ne m’étais dit qu’il pouvait y en avoir un autre. Ca me paraissait normal de recevoir le magazine traitant des aventures pleines d’action dans des mondes fantastiques, tout simplement parce que c’est EXACTEMENT ce que je faisais au même âge que le lectorat de base.
D’accord, j’exagère un peu. Ma première gamme de Lego était pour les âges intermédiaires, la collection Fabuland, avec des animaux anthropomorphes, des maisons à construire avec un frigo qui s’ouvrait dans lequel on pouvait glisser des aliments dessinés sur des briques plates : qu’est-ce que j’ai pu m’amuser avec cette collection, à faire du slalom de skate-board avec les alligators ou les lions ou encore construire encore et encore la chambre du mouton et la maison de la biche, si ma mémoire est bonne.
Mais en parallèle, j’avais les bon vieux Lego cosmonaute/spationaute/rayer la mention inutile de mon oncle grâce auxquels je vivais de grandes aventures dans l’espace et des Lego policiers avec lesquels je faisais des courses poursuite. Plus tard, lorsque j’avais normalement passé l’âge, ce fut la première collection Lego Star Wars Episode 1 avec Darth Maul et Qui-Gon-Jin, le speed-racer d’Anakin, la première collection Harry Potter puis celle pour les plus jeunes, très colorée, avec potions, balai, dortoir et passage secret. Mes derniers achats pour cette marque furent des produits de la gamme Toy Story, Iron Man, Teenage Mutant Ninja Turtles, ou les Simpson.
Bref, là où je veux en venir, c’est que pour une fille, il n’est pas inconcevable de jouer à des univers « fille » comme des univers « garçon ». Et que la pauvre petite qui aime jouer à Chima ou aux jouets Star wars et qui a eu le malheur de cocher qu’elle était une fille sur le bordereau d’inscription se voit privée d’actualités sur ces séries. Vous me direz que je suis une adulte et que je suis plus intéressée par le côté merchandising que le jouet en lui-même. Il n’empêche que vous ne m’ôterez pas de l’idée que toutes les petites filles ne sont pas toutes pareilles et n’ont pas toutes les mêmes goûts identiques et préformatés par la Société (regardez les illustrations d’un catalogue de jouets ou des publicités à la télévision, c’est flagrant). D’ailleurs, je parle de petite fille aimant l’univers Star Wars mais c’est aussi valable pour le petit garçon aimant l’univers des films d’animation Disney.
Les 2 magazines sont tous les 2 sympathiques et pour avoir pu feuilleter les 2, j’apprécie la trame et le ton choisi pour chacun, même s’il est très différent. Mais pourquoi ne pas avoir créé un magazine mixte ? Sans cet événement, je n’aurais jamais su qu’il y avait 2 magazines ! Oui, la plupart des garçons se seraient sans doute plaints des pages sur Lego Friends et les filles auraient peut-être boudés les pages action. Alors pourquoi ne pas, au premier envoi, envoyer les 2 et demander ensuite à l’enfant de trancher lequel il souhaite recevoir (si ce n’est les 2) ? Là, on ne leur laisse même pas le choix de dire « j’aime » ou « je n’aime pas ». Et la petite fille que j’étais qui rêvait d’aventure ailleurs que dans des centres commerciaux et sur des podiums aurait été bien triste…
NDLR : Bien entendu, s’il y a la possibilité de choisir tel ou tel magazine en fonction des goûts cochés lors de l’inscription, alors ce coup de gueule n’a pas lieu d’être.


A l’occasion de la sortie de The Scribbler (que nous vous avons présenté 

A l’approche des fêtes de fin d’année, Pathé édite une édition définitive numérotée de La Belle et la Bête de Christophe Gans, à découvrir dès le 1er Octobre. Cette édition contiendra, en plus d’un artbook (magnifique !!!) avec les dessins de François Baranger à l’origine de l’univers visuel du film, un DVD et un Blu-ray du film, ainsi qu’un blu-ray contenant plus de 5 heures de bonus inédits. Véritable objet de collection, cette édition définitive sera présentée dans un étui contenant un livre d’exception réalisé par François Baranger, et regroupant les dessins préparatoires de ce dernier. ( Disponible le 1er octobre 2014 – Prix du public conseillé : 59,99€ TTC )









Après être débarqué sur PC le 1er Avril dernier le jeu complètement barré de simulateur de chèvre arrive sur iOs … Nous avions testé la version PC et pensé coller ce jeu dans notre vitrine de la honte. Le jeu PC est bourré de bug, vilain, sans scénario, une ambiance sonore dont le seul intérêt est le bruitage de votre avatar, la surface de jeu est minuscule … Malgré tous ces défauts, le jeu est ultra fun parce que complètement débile et surtout totalement assumé par ses développeurs … Ces derniers d’ailleurs nous informe qu’il ne faut pas acheter ce jeu tellement il est rempli de bugs. Nous avons passé quelques soirées entre potes à torturer de la chèvre devant des pizzas 4 fromages et du coca … Bref, il est fun et donc n’a pas sa place parmi les jeux honteux. Bon voilà maintenant on a une version iOs et ça vaut quoi ? Bah c’est exactement la mêêêêêême chose … C’est vilain (mais moins que certains jeux bien moisis sur la plateforme), ça bêêêêle dans tous les sens, il y a des trucs cachés dans tous les sens dont je ne vous parlerai pas pour pas vous gâcher le fun, c’est pas cher (moins de 5 euros), et ça se joue bien … Bon ok, au clavier ou avec une manette, c’est plus simple à contrôler mais en fait j’ai trouvé les commandes assez faciles à prendre en main. Je vous laisse profiter de quelques captures d’écran, j’en ai choisi des bien belles ou la tête de la chèvre traverse une clôture … Si vous ne voyez pas l’intérêt d’un tel “simulateur”, prenez ça juste comme un bon gros délire de développeurs sous acides, si vous ne vous décidez pas tout de suite, n’hésitez pas à craquer si vous voyez une promo, c’est un jeu d’apéro pour soirée, pour les plus aventureux d’entre vous, je suis sûr qu’on peut inventer quelques jeux d’apéro avec ce jeu … (à consommer avec modération, l’abus d’alcool est dangereux pour la santé, bien entendu !!!)
Au Brésil, il y a le soleil, les strings et des développeurs exaltés comme Terri Vellmann. C’est sous ce nom de plume que notre compère créatif a couvé Heavy Bullets, un FPS procédural et un tantinet hallucinogène. Avec le concours de ces drôles d’oiseaux de Devolver Digital, Heavy Bullets sort de son nid sur Steam en version finale aujourd’hui. Lustré jusqu’à la moelle, Heavy Bullets s’offre des visuels vibrants, une mécanique sexy et une SOUNDTRACK™ signée par le musicien légendaire Doseone. Parce que la musique adoucit les meurtres, en voici un extrait : Armé d’un revolver super stylé qui crachote six balles boulottes, frayez-vous un chemin à travers un labyrinthe polychrome et planant. Générés aléatoirement, les niveaux sont truffés de créatures psychédéliques qui voleront en éclats sous le feu de vos tirs ravageurs. Votre mission est toute bête, il faudra activer les codes de sécurité des ordinateurs et mettre la main sur les trésors de guerre (balles, objets, soins…). Se déplacer trop prestement dans les couloirs dévorés par les néons aveuglants et Technicolors étant le meilleur moyen de se faire trouer la peau, vigilance est mère de sûreté. Depuis la phase d’accès anticipé du projet, Terri Vellmann et le musicien Doseone ont mis un point d’honneur à travailler avec la communauté. Après de nombreuses itérations, le graphisme, la courbe de progression, la synchronisation de la bande-son ont été améliorés. En guise de remerciements, ceux qui ont acheté Heavy Bullets en accès anticipé recevront une clef Steam en cadeau. Elle apparaîtra dans leur inventaire et les heureux élus pourront offrir le jeu à un ami. « L’accès anticipé a été une expérience utile et fantastique pour améliorer Heavy Bullets. MERCI à la communauté pour ses retours et son aide précieuse » termine Terri Vellmann. Heavy Bullets est disponible sur Steam, le Humble Store et d’autres crèmeries digitales. L’éditeur « surfait », Devolver Digital accordera une réduction de 15% pendant la semaine de lancement. Le jeu est disponible pour 7,49€. Oh Joies des largesses!
The scribbler débarque en VOD le 1er octobre et en DVD le 17 décembre. Il fait partie de ces films que l’on attend pas mais qui sont une très bonne surprise. Sur un film inspiré d’un comic book on peut soit attendre la super production calée aux petits oignons dans le genre Marvel ou un petit film dont les effets spéciaux sont à la ramasse (un peu comme Spawn que j’avais malgré tout adoré), bref, on s’attend soit à du propre et lisse soit à de l’indépendant … et là on a un peu les deux avec de bonnes surprises … 