[IRL] Exposition « L’Art de DC – L’aube des Super Héros »

20170510_103234Depuis le 31 mars et jusqu’au 10 septembre 2017 a lieu au musée Art Ludique de Paris, lieu que j’apprécie beaucoup pour la qualité de ses expositions sur la culture Pop, l’exposition « L’Art de DC – L’Aube des Super Héros ». 

Exceptionnellement, les visiteurs avaient le droit de prendre des photos. Le flash étant cependant interdit,  les photos illustrant ce billet sont généralement floues: pour ceux ou celles ne pouvant visiter l’exposition,  je conseille la vidéo de vernissage publiée par le musée que vous trouverez sur leur page Facebook . Sinon, en règle général, je ne peux que vous inciter à vous rendre en personne sur les lieux afin de pouvoir vraiment admirer en détail les pièces présentées.

Sujet de l’exposition

Mon premier conseil : fiez-vous à l’affiche pour savoir sur quoi, ou plutôt sur qui, va se concentrer l’exposition. Si le titre parle de « l’Art de DC », l’exposition se concentre à 40% sur l’univers de Batman, 30% sur celui de Superman et 30% sur ceux de Wonder Woman, Suicide Squad ou la Justice League.

Contenu de l’exposition

Chaque section comporte de nombreux entretiens de dessinateurs, réalisateurs ou costumiers.

La section Superman traite des comics, du premier dessin animé des années 40 et des films, dont tous les personnages secondaires dont Supergirl. Elle contient les costumes de 1978, 2006, 2013 et 2016. Cela permet de voir l’évolution dans les matières utilisées et les design de ceux-ci.

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La section Batman est la plus impressionnante : elle concerne la série des années 60, tous les films depuis le premier de Tim Burton, la série animée des années 90 et bien entendu, là encore, les comics, avec énormément de costumes d’époque et maquettes. C’est la plus riche de toutes.

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La section Wonder Woman traite de la série d’époque, de Batman Vs Superman mais surtout  du film à venir de 2017. Elle comporte les costumes de la série d’époque et celui du film, les travaux préparatoires et là encore les comics d’origine.

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La section Suicide Squad est un peu décevante : assez petite, elle se concentre surtout sur Harley Quinn avec des dessins préparatoires du film, le costume d’Harley et des couvertures du comics du même nom plutôt récentes.

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De la même façon, la partie Justice League qui prépare surtout le film de 2017, est composée de quelques originaux de chacun des personnages dont beaucoup de travaux d’Alex Ross et quelques peintures numériques, le tout sans réelle délimitation entre les personnages en question.

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L’exposition a donc choisi volontairement de laisser de côté certaines œuvres liées aux univers, principalement liées à la télévision : la série Smallville et Les Nouvelles Aventures de Superman, les différentes séries existantes Flash ou la plus récente Green Arrow, le dessin animé Justice League of America ou encore le plus méconnu Super Friends.

Mise en scène

Comme souvent avec les expositions du musée Art Ludique, les œuvres sont mises en valeur et les sections bien délimitées par une décoration différente des murs : bleu pour Superman, noir avec logo jaune pour Batman, vert fluo pour Suicide Squad, pour ne citer que ceux dont je me souviens.

L’ambiance musicale est constituée par les thèmes principaux des films pour Batman et  Superman et adapté en fonction du film présenté dans la salle. Malheureusement, dans le cas de Wonder Woman, c’est le générique de la série télévisée qui était diffusé, la salle étant concentrée sur la série télévisée. Je dis malheureusement, car le contenu de la salle était assez dense, avec en plus des costumes, des travaux préparatoires et des dessins d’époque, plusieurs entretiens avec le réalisateur et la costumière sur le film de 2017. Or, le générique est plutôt court et tournait donc en boucle, ça pouvait être un peu agaçant.

Bilan

Etant personnellement très intéressée par le personnage de Batman (Team Batman !) et ayant, comme beaucoup de personnes de mon époque, été bercée par l’excellent dessin animée des années 90, j’ai beaucoup apprécié cette exposition que j’ai trouvé complète. J’ai particulièrement adoré pouvoir voir de près les costumes du film Batman Forever ou Batman Le Défi. Comme à chaque fois, il est aussi subjuguant de pouvoir admirer des dessins originaux, la plupart datant des années 40 et présentant les collages d’époque pour les couvertures.

Cependant, on peut être déçu si on pensait y voir un peu plus de Flash, Green Arrow, Aquaman ou Suicide Squad. Sans être inintéressant, ceux-ci auraient mérité d’être mieux mis en valeur.

[CINEMA] Lego Batman Le Film, détournement réussi de héros DC

En ce temps maussade de pluie voire de tempête, on a envie de se changer les idées. Cela tombe bien : mercredi 8 février sort sur les grands écrans le long-métrage d’animation Lego Batman Le Film.  Le 1er février avait lieu au Grand Rex (Paris) l’avant-première à laquelle j’ai eu l’occasion d’assister avec quelques amis.

L’avant-première

20170201_183416A cette occasion, les invités d’honneur posaient au milieu des photographes avec les héros Lego en taille humaine. J’avoue avoir été un peu jalouse que cette activité n’aie pas été proposée à la sortie de la séance, car cela me donnait très envie mais, n’étant pas quelqu’un de connu, je n’ai pas pu aller faire un (petit) câlin à Lego Robin ou Batgirl.

Les ouvreuses étaient habillées avec des Tee-shirts reprenant le haut de Lego Batman qui, là encore, faisaient envie à pas mal de fans dans la salle. Sur nos sièges nous attendaient un Tote Bag aux couleurs du film contenant divers goodies dont un porte-clé métal de très bonne facture et une figurine du Lego Batman. A noter que le Tote Bag ne semblait être que pour les invités et non pour ceux qui avaient acheté leur place, qui avaient un banal sac en papier Warner Bros. En tout cas, ces produits promotionnels étaient une très bonne surprise !

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Avec près de 45 minutes de retard, les voix françaises sont arrivées pour parler de leur expérience sur le film : Stéphane Bern (Alfred), Natoo (Batgirl), Rayane Bensetti (Robin), Wartek (Green Lantern) ainsi qu’Antoine Griezmman (Superman) et Blaise Matuidi (Flash) en vidéo uniquement pour cause de match. C’était assez amusant d’entendre Stéphane Bern avoir été limite gêné d’effacer la voix originale de Ralph Fiennes.

20170201_20165620170201_20170820170201_20171220170201_201719Le film

L’histoire est classique pour un Batman. Sans dévoiler trop de l’intrigue, elle tourne autour de Batman, amené à déjouer pour la millième fois les plans du Joker. Alfred s’inquiète de cette fixation sur son « travail » et l’incite à débrancher un peu. Des événements imprévus vont l’amener à devoir se rapprocher un peu plus de ces congénères humains.

La morale est proche de celle habituelle des films Lego : «Everything is awesome when you are part of a a team ». Ce qui fait clairement le charme du film est la recette de Lego du détournement/hommage des oeuvres originales. Au niveau des personnages, leurs défauts ou qualités sont exacerbés, les présentant sous un angle nouveau. Comme dans le film Lego, La Grande Aventure dont il est issu, Batman est un égocentrique, persuadé d’être le meilleur et se comportant comme un gamin difficile avec Alfred et mis en avant comme tel dans les campagnes de communication. Robin est très naïf et semble être sous ectasy en permanence, tellement il saute partout durant tout le film. Le Joker est un grand sensible qui cherche surtout à attirer l’attention de Batman. Le commissaire Gordon est un papa gâteau avec sa fille. Bien entendu, les personnages étant des Lego et conscients de cette condition, certaines situations vont être résolues d’une manière totalement impossible dans un film plus classique. Au  niveau du scénario, une scène du film se moque gentiment du merchandising autour du personnage, à la façon d’Hercule de Disney en son temps. Preuve que le film ne se prend pas au sérieux, les bruitages des armes sont faits à la bouche par les personnages, comme si toute l’intrigue était la séance de jeu d’un enfant.

S’il est visible par des néophytes, le film est clairement axé pour des fans de la franchise. Certains méchants apparaissant dans le film sont méconnus du grand public et le film incite d’ailleurs à faire une recherche sur Google pour se renseigner sur eux. De nombreuses références aux autres oeuvres audiovisuelles Batman, de la série des années 60 à celle animée des années 90 et aux films les plus récents, sont faites tout au long du film, y compris dans les costumes et les accessoires. Double-Face est doublé par Billy-Dee Williams, soit le premier interprète d’Harvey Dent dans le Batman de Tim Burton. On retrouve les thèmes des héros remixés de façon inattendue comme le générique de la série Batman des années 60 en klaxon de la Batmobile. Ces références ont fait rire ou sourire le public tout au long de la séance.

Le doublage français est d’honnête facture, même si le nombre de célébrités au casting original donne l’eau à la bouche et donne envie de le revoir en version originale : Ralph Fiennes, Will Arnett, Zach Galifianakis, Billy Dee Williams…

Niveau réalisation, elle est colorée, assez rythmée, avec cependant quelques scènes un peu longuettes qui font de ce film un divertissement vraiment très agréable mais pas un coup de cœur. On regrettera un merchandising Apple trop poussé avec un I-phone clairement présent et même Siri comme voix officielle de Lordi (« ‘Puter ») en version originale ! Lego n’est évidemment pas en reste entre les différents véhicules de Batman et tous les personnages présents dans le film mais ceci étant un gros pan de l’intrigue, je vous laisse la découvrir par vous-mêmes. A la fin de ce film, une de mes plus grandes envies était de filer dès le lendemain à la boutique Lego la plus proche acheter quelques produits dérivés !

Conclusion

J’ai passé un très bon moment même si certaines scènes plus longuettes que d’autres faisaient un peu retomber le charme. Je le conseille à tous les amateurs de Batman ou au plus néophytes afin de voir les personnages sous un jour inhabituel et de se payer une bonne tranche de rigolade.

[IRL] Paris Comics Expo 2014

Paris Comics Expo est un évènement regroupant fans de la culture comics, artistes et commerçants qui fête cette année son troisième anniversaire.

Le festival n’est vraiment pas très grand : un peu plus de 5. 000 m². Comparé à ceux dont j’ai l’habitude (Japan Expo, Geekopolis…), il m’a paru minuscule et j’ai été un peu déçue sur le coup par rapport au prix du billet journalier. Dans de bonnes conditions comme celles du dimanche matin, on en fait le tour en un peu moins de vingt minutes en prenant son temps.

A noter que j’ai eu la chance de profiter du festival dans de très bonnes conditions, le public n’étant pas au rendez-vous à l’ouverture le dimanche matin, les 10h00 en ayant échaudé plus d’un. Cela m’a permis de pouvoir approcher tranquillement les artistes et cosplayers. D’après les artistes présents la veille, le festival était tellement encombré le samedi qu’il était quasiment impossible de circuler dans les allées.

Mais la force du festival est dans sa diversité. Bien sûr, il y a les artistes : un des invités vedettes de cette édition était Tim Sale, connu pour ses oeuvres autour du personnage de Batman. Au total, j’ai pu apercevoir près de 50 dessinateurs en dédicace ainsi que des acteurs comme Kenneth Backer, interprète de R2D2. Ce festival est effectivement l’occasion pour les collectionneurs d’autographes de découvrir de nouveaux artistes ou d’obtenir le précieux sésame de la part d’un artiste célèbre dont les venues en France sont rares.

Plusieurs stands d’associations étaient présents, représentant de nombreux univers chers au fans: Star Wars avec entre autres la 59ème Légion et le fabuleux R2 Builder dont les R2 radiocommandés m’ont épaté, Jurassic Park avec Cuzco Animatronics et son incroyable T-Rex, Walking Dead avec les décors de En-Phaz productions, Ghostbusters avec Ecto-1 et Ghostbusters France ou encore Stargate avec l’association SG4F.  Cette immersion était prolongée par les nombreux cosplayeurs présents sur le salon.

Des activités étaient proposées par plusieurs stands : par exemple, Urban Comics proposait pour les plus jeunes des ateliers dessins et maquillage sur le thème de My Little Pony, le stand d’Anigetter, présents dans de nombreuses conventions et qui exposait ses nouvelles créations (papercraft, origami…), permettait aux gens de s’initier aux origamis de super-héros et le stand de La Petite Muse proposait une initiation au dessin. Niveau animation, sur la scène du festival, quizz et concours de cosplay permettaient aux visiteurs de se divertir et d’admirer le travail des cosplayeurs, souvent très poussé de ce que j’ai pu en voir. Pour en apprendre plus sur l’univers des héros et des comics, le programme de conférence était assez complet : j’ai assisté à celle sur Alan Moore animé par l’équipe de Comic Box et je l’ai beaucoup apprécié. Les visiteurs pouvaient aussi profiter de petites expositions autour du cosplay ou du comics.

Enfin, les boutiques étaient assez variées : produits de collection anciens à ceux plus récents, goodies, comics, tee-shirts, vêtements et même cupcake ou bière avec verre décoré.

Bref, je suis un peu déçue par cette convention que j’imaginais beaucoup plus grande mais, si l’on fait dédicaces, conférences et animations, elle permet de passer un très bon moment dans une ambiance conviviale et agréable avec de vrais passionnés.

 Parce qu’un dessin vaut mieux qu’un long discours, je vous laisse voir cela plus en détails dans la galerie photo ci-dessous.