1 000 000 de sites créés grâce à l’outil de SiteW, startup cantalienne. Fabien Versange et Cédric Hamel, deux jeunes ingénieurs en informatique, ont fait, il y a 5 ans, un choix audacieux : celui de créer leur web-entreprise à côté d’Aurillac, en plein coeur du Cantal. Les deux jeunes hommes, amoureux de leur région, entendent bien prouver qu’on peut allier Nouvelles Technologies et attachement à un terroir.
“Le Cantal offre un cadre de travail privilégié et nous y sommes attachés”
Cédric, co-fondateur de SiteW :
SiteW est un outil en ligne permettant aux particuliers et aux professionnels de réaliser eux-mêmes et facilement leur propre site Internet. L’objectif de cet outil : permettre à tous de créer son propre site internet, avec ou sans connaissances techniques.
Aujourd’hui, après le recrutement de 3 salariés, on peut dire que les deux ingénieurs sont bien partis pour gagner leur pari :
1.1 millions : C’est le nombre de sites créés grâce à l’outil de SiteW depuis 2009, création de l’entreprise
600 : c’est le nombre de sites Internet créés chaque jour avec SiteW
15 % : C’est la croissance annuelle moyenne de l’entreprise depuis sa création, il y a 5 ans
58% : C’est le pourcentage d’usagers professionnels de SiteW
20% : C’est le pourcentage d’usagers de SiteW résidant à l’étranger
Donc si vous avez envie de partager vos passions, et que vous ne vous sentez pas l’âme d’un bidouilleur du WordPress, Drupal tentez un coup d’oeil sur leur site :
– Le jeu se fend d’une démo spéciale pour éperonner votre Guillaume Tell intérieur – Et pour les cœurs les plus braves, les précommandes s’ouvrent maintenant ! –
Les développeurs indépendants qui officient du côté du pays du Roi Arthur, alias Acid Nerve, et le label Devolver Digital larguent une démo de Titan Souls. Avant de rejoindre le giron de notre éditeur rebelle, le jeu d’action-aventure était une expérimentation innocente née de la célèbre game jam Ludum Dare. A moins de quinze jours de sa sortie officielle sur PC et console, l’équipe rend hommage à l’étincelle d’origine en offrant une démo qui revisite, scène par scène, le prototype initial. Ce remake a été revu et corrigé en améliorant les graphismes et le gameplay, à l’image de la version à paraître.
Délivrance
Titan Souls est un jeu d’aventure coiffé d’un gameplay épuré où le but est de détruire des Titans lors de batailles royales à l’aide d’une seule et unique flèche. A l’origine, Titan Souls était un projet de game jam imaginé par Mark Foster, David Fenn et Andrew Gleeson à l’occasion de Ludum Dare 28. Elle avait pour thème “you only get one”. Cela a donné vie à la mécanique simple du tir unique, qui caractérise le jeu tel que nous le connaissons aujourd’hui. Le prototype de base (http://clawmark.itch.io/titan-souls) compose la trame de la démo revisitée qui sort aujourd’hui.
« Titan Souls n’aurait jamais vu le jour sans la game jam Ludum Dare, dans laquelle votre avatar devait affronter trois titans avec une seule flèche. Le concept de base du jeu est né comme cela, » confie David Fenn, le compositeur de Titan Souls.
« Maintenant que le développement du jeu est terminé, on trouvait ça cool de proposer un remake du projet initial de Titan Souls en remplaçant les Boss avec leurs équivalents dans le jeu final, et de tout améliorer avec le nouveau moteur, les graphismes et l’audio. »
Titan Souls sortira sur PlayStation 4, PlayStation Vita, PC, et Mac le 14 avril prochain. Suivez Titan Souls via @AcidNerve et @DevolverDigital sur Twitter.
Malgré son service ultra rapide d’échanges de jeux (des délais de livraison de 24/48 heures pour recevoir son jeux sur PS4, Xbox One,) … Gamoniac se lance ce 1er avril dans ZE service ultime à savoir la mise à disposition moyennant 1€ supplémentaire d’imprimantes 3D personnelles qui permettront de graver directement chez soit le CD de son jeu favori (Call of Duty, FiFa, GTA …) pour sa console.
Il suffira de demander son jeu sur www.gamoniac.fr pour recevoir directement dans son imprimante 3D Gamoniac le jeu de son choix encore tout chaud.
« Le plus dur a été de gérer la notion de clé unique du jeu associée au compte membre pour qu’une même version ne puisse pas être utilisée à 2 endroits à la fois et ainsi respecter la notion d’échanges. Mais ça marche grâce à des flux électriques CPL haute densité et des pilules macrobio que nos membres doivent ingérer. » déclare Sébastien l’un des fondateurs du site « il faut environ 6 minutes pour graver son jeu et 7 minutes si on veut la jaquette en couleurs, … bref à peine plus que de faire chauffer des bâtonnets Captain’ Igloo au micro-ondes. D’ailleurs le CD sent un peu le poisson : nous travaillons à la correction de ce petit bug ».
Plus de 100 conférences, 90 ateliers, 1 salle de spectacle, deux arènes et de nombreux artistes vous attendent durant deux jours, les 23 et 24 mai 2015 à Paris Expo – Porte de Versailles !
En 2015, découvrez comment parler la langue noire de Sauron du Seigneur des anneaux, utiliser une catapulte taille réelle ou encore créer et programmer un robot. Disputez un match de Quidditch, partez à la rencontre de sorcières et de dragons, faites vous coiffer comme les héros de Game of Thrones, concevez des fusées expérimentales, défiez vos amis dans 3 Escape Rooms ou encore rencontrez un Dark Vador Lego® grandeur nature…
TOUS LES ARTS GEEKS SONT REPRÉSENTÉS :
Mode, création de bijoux ou de décors de cinéma, exposition de photographie et d’illustration, ateliers d’écriture ou de dessin, maquillage FX…
GRAND LABORATOIRE DE NOUVEAUTÉS HIGH-TECH, PARCOUREZ LE QUARTIER TEKLAB :
De Nautilus à l’Arène d’Avalon, en passant par le quartier Metropolis les décors feront voyager les visiteurs dans d’autres univers.
Après avoir flâné dans des ruelles médiévales ou pris une tasse de thé dans une bibliothèque steampunk, place à l’action avec 3 escape room à découvrir en exclusivité sur Geekopolis !
LA CITÉ DES GEEKS EST UNE EXPÉRIENCE D’IMMERSION UNIQUE
Cette vision comparée du mouvement Steampunk des deux cotés de l’Atlantique avec l’éclairage de passionnés et de grands noms du mouvement, vous permettra de mieux appréhender son dynamisme et sa richesse.
Geekopolis un fest hors normes, comme aucun autre. Une ambiance particulière, chaleureuse, bienveillante, et troublante dans certains recoins (mais on aime <3 ). Les organisateurs savent en parler comme personne :
Né durant la révolution numérique, présent dans toutes les couches de la société contemporaine, le geek est devenu un acteur important de l’économie moderne. Rien d’étonnant à voir fleurir les festivals autour des thèmes chers à cette communauté. Pourtant, l’offre actuelle, généralement axée autour d’un seul centre d’intérêt, ne parvient pas à la satisfaire pleinement. Touche-à-tout passionné et curieux, joueur et avide de partage, loin du consommateur passif, le geek a besoin d’un festival à son image où il pourra découvrir, essayer, apprendre et participer pleinement. Telle est notre ambition ! Professionnels de l’évènementiel, passionnés, volontaires, acteurs de la culture geek, nous avons décidé d’organiser la manifestation de nos rêves et surtout de ceux de milliers d’autres geeks. La formule magique est simple : un salon mettant à l’honneur l’imaginaire et l’interactivité, représentant tous les univers chers aux geeks dans une ambiance festive et ludique.
C’est un festival qui devient indispensable, et si vous ne pouvez en faire qu’un seul dans l’année c’est celui là que nous vous conseillons ! Toutes les infos ci après :
Le Parc d’Exposition de Porte de Versailles
Le hall 7.3 accueillera le festival Geekopolis dans un espace modulable de 15 000 m² les 17 et 18 mai 2014
Les points forts
Paris Expo – Porte de versailles est le plus grand parc des expositions français Un lieu facile d’accès (métro ligne 12) connu de tous, des salles de projection et de conférence
Depuis que je suis gamin j’ai toujours eu de l’admiration pour les images de synthèse, aussi loin que je me souvienne, il y a des films qui m’ont marqué autant par la narration que par la technologie. Je prendrai pour exemple le fabuleux « Terminator 2 : judgement day » qui m’avait bluffé à l’époque, ou encore « le cobaye » qui me présentait un monde virtuel que j’imaginais alors pouvoir exister quelques années plus tard. Aujourd’hui les images de synthèse sont partout, que ce soit pour présenter des sujets abstraits ou pour copier le réel, dans des films d’animation, dans des shows télé, dans les publicités, partout. Après je ne savais pas vraiment dans quelles conditions elles ont été intégrées, quand, comment, … Et puis j’ai découvert la chaîne youtube de Gorkab, une chaîne qui explique comment sont apparues peu à peu sur nos écrans ces images, quelles sont les difficultés qui ont été rencontrées par les précurseurs, ceux qui y croyaient dur comme fer, et le truc fantastique c’est que Gorkab nous présente tout ça de façon dynamique et vraiment TRES bien documentée. La chaîne plaira aux adeptes des films d’animation et de SF, comme aux plus geeks d’entre nous … J’en ai appris plus sur les capacités d’une des machines formidables que j’ai eu la chance de voir « pour de vrai » au Science Museum de Londres, le CRAY
Nous avons eu la chance de pouvoir discuter un petit plus avec Gorkab pour vous en dire un peu plus sur lui et sur ce qu’il fait, afin bien évidemment de vous donner envie de voir ce qu’il fait …
Gorkab, peux-tu te présenter en quelques mots ? Salut ! Et bien je suis Gorkab, de mon vrai prénom Thomas, je suis journaliste et auteur de CGM, qui est l’acronyme de Computer Graphics in Movies, une émission qui traite des origines de l’image de synthèse au cinéma entre 1973 avec le film Westworld de Michael Crichton, et 1993 avec Jurassic Park de Steven Spielberg
Qu’est-ce qui t’a donné envie de faire cette émission ? Un film en particulier ? L’envie de rétablir certains faits méconnus ? Alors l’envie de faire cette émission a débuté il y a maintenant dix ans, lorsque j’avais eu à présenter un projet dans mes cours de cinéma que je suivais en fac d’anglais. À l’époque, cependant, c’était loin d’être une émission comme celle que j’ai débutée à l’été 2013, mais plus un projet de documentaire qui aurait mis toutes les scènes des films que j’avais trouvé, bout à bout, avec un commentaire audio décrivant la création de tous les effets présentés.
En 2005, c’était bien sûr beaucoup plus difficile que maintenant, particulièrement parce que les sources d’informations étaient beaucoup moins nombreuses, mais aussi parce que certains films n’étaient pas encore sortis en DVD, à l’image de LOOKER, un autre long-métrage de Michael Crichton, sorti en 1981, où le premier corps humain féminin avait été modélisé en images de synthèse. Fort heureusement, des fans avaient numérisé le LaserDisc du film sur Internet, et la scène que je recherchais était déjà disponible si l’on savait où chercher.
Après, je ne pense pas que ce soit un film en particulier qui m’a donné l’envie de m’y mettre. Je pense que j’étais fan d’image de synthèse depuis aussi loin que je puisse m’en rappeler, notamment grâce aux reportages de Canal+ au festival Imagina, mais aussi parce que Disney n’hésitait pas à expliquer à son jeune public comment ils avaient réalisé certains des effets de leurs dessins animés, dans de petits documentaires intégrés sur les VHS vendues dans le commerce.
Ma passion pour ce type d’effet spécial provient très certainement de là, mais je pense aussi que j’en avais marre qu’on ne parle tout le temps que d’Industrial Light & Magic partout. Ils n’ont pas inventé l’image de synthèse, ni même les premiers animaux numériques, ou encore moins participé à la création de TRON, donc ça me semblait être une bonne idée que d’inviter le spectateur à voir au-delà des sempiternels articles élogieux sur ce seul et unique studio. Visiblement, ça à l’air de ne pas trop mal marcher j’ai l’impression !
Quelle est la vidéo qui t’a donné le plus mal ? Au fur et à mesure de mon avancement dans les méandres du cinéma d’effets spéciaux, je pense qu’obtenir des informations devient de moins en moins difficile. J’ai de plus en plus de contacts dans le milieu qui sont prêts à m’aider, qui regardent et aiment ce que je fais, donc cette reconnaissance est plutôt appréciable pour ce que beaucoup autour de moi décrivent comme de l’archéologie cinématographique. Néanmoins, j’ai beau être bilingue Anglais / Français, tous les films que j’ai recensé n’ont pas exclusivement été faits par des Américains ou des Européens, et je pense que c’est là que réside toute la difficulté. Mon neuvième épisode, qui traite des deux premiers animés japonais à avoir usé de l’image de synthèse, est probablement celui qui aura été le plus délicat à écrire à cause de ça. Certes, j’avais reçu l’aide deux amis traducteurs de japonais, mais les documents que je leur avais fournis demandaient tout de même un certain niveau de connaissance du milieu et qu’ils ne possédaient pas à ce moment-là. J’avais quelques restes d’études du Japonais à la fac, ainsi que l’expérience de nombreuses interviews réalisées pour le site Total Manga, mais c’est vraiment notre étroite collaboration qui m’aura permis de trouver toutes les informations que l’on peut voir dans cet épisode.
Ensuite, l’épisode qui m’a donné le plus de mal à réaliser, ce serait pour l’instant le numéro 11, puisque j’avais dû créer des éléments graphiques à partir de l’un des films traités, Explorers de Joe Dante. J’avais dû rotoscoper, c’est-à-dire découper un objet en mouvement dans une vidéo, un morceau de 3D qui tourne sur lui-même pendant 7 secondes, soit environ 170 images. C’était évidemment très long à faire, mais nécessaire pour bien expliquer que l’effet montré n’avait pas été fait d’un claquement de doigt, mais bien avec plusieurs passes, plusieurs assemblages de divers éléments rendus séparément.
J’ai depuis fait pire pour mon épisode 12, puisque tous les plans tournés sur fond vert chez Ginger Force, une chroniqueuse sur YouTube que j’avais invitée pour l’occasion, étaient brûlés. Mes programmes de montage ne distinguaient carrément plus la différence entre nos bras et le fond vert mal éclairé ! Et comme il m’était impossible de refaire le voyage en train jusqu’à chez elle, j’avais dû me résigner à nous rotoscoper partiellement sur quelque chose comme 2 minutes de vidéo, soit environ 3000 images. Une horreur qui donne cependant un aspect vintage, selon l’un de mes abonnés, quand ce n’est pas considéré comme un simple fond vert raté par d’autres. Mine de rien, c’est toujours de l’expérience, et c’est bon à prendre !
Quelles est la vidéo dont tu es le plus fier ? La vidéo dont je suis le plus fier, à l’heure où je réponds à cette interview, c’est clairement mon épisode 11 sur les films Explorers, de Joe Dante, et Young Sherlock Holmes (Le Secret de la Pyramide) de Barry Levinson. C’est simple, avec sept anciens des équipes des deux films, dont trois qui avaient joué le jeu de se filmer en vidéo pour faire l’introduction de l’épisode, c’est actuellement ma plus grande réussite pour CGM. Je vais essayer de surpasser ça dans les épisodes à venir, mais c’est clairement pas évident d’avoir autant de monde d’un seul coup comme ça !
Aujourd’hui les CG sont vraiment partout, penses-tu que l’animation traditionnelle a encore un avenir ? L’animation traditionnelle continuera encore d’exister, je pense, tant que les artistes travailleront avec des crayons. Cependant, créer aujourd’hui un long-métrage d’animation uniquement avec de l’animation traditionnelle, sans l’aide d’images générées par ordinateur ou d’images dont la création est assistée par ordinateur, c’est très difficile voire même impossible. La masse de travail est juste trop importante pour quelque chose qui peut être fait avec une qualité comparable sur ordinateur. Que ce soit Disney avec La Princesse et la Grenouille, sorti en 2009, ou même les derniers films des studios Ghibli, il y a forcément l’outil ordinateur qui est utilisé à un moment ou un autre de la chaîne de production.
Cela n’empêche pas d’avoir des expérimentations de faites avec de l’image de synthèse pour singer l’animation traditionnelle et même aller au-delà de cette dernière. Je pense par exemple à un court-métrage émouvant, Paperman de Disney, qui était projeté avant Wreck-It Ralph en salles en 2012, ou encore le sublime Duet de Glen Keane, produit par Google en 2014. L’animation traditionnelle a vraiment été sauvée par l’image de synthèse à la fin des années 80, et je pense que les deux peuvent cohabiter s’ils sont intelligemment mêlés ensemble.
Après le motion capture, on a le performance capture, tu vois comment le futur des CG ? Plus de photoréalisme ? Plus d’inventions ? L’image de synthèse est en perpétuelle évolution. La performance capture utilisée directement sur les environnements de tournage de Dawn of the Planet of the Apes (La Planète des Singes : L’Affrontement), à savoir en milieu naturel et non constamment dans un studio fermé, représente clairement ce qu’on peut actuellement faire de mieux en termes d’intégration réaliste de l’image de synthèse pour un long-métrage avec des acteurs réels (http://wiki-fx.net/pages/dawn-of-the-planet-of-the-apes/).
Maintenant, je pense que ce sont des réalisateurs qui vont continuer à repousser les limites du possible à mesure que la technologie le leur permet. C’est grâce à James Cameron que le pseudopode d’Abyss a eu un tel impact à la sortie du film en 1989, c’est grâce à Brett Leonard sur son film The Lawnmower Man (Le Cobaye) que l’image de synthèse bon marché a commencé à être utilisée en 1992, c’est grâce à Robert Zemeckis sur Forrest Gump que les spectateurs ont commencé à perdre la notion de ce qu’était le réel de l’irréel et, plus récemment, c’est grâce à Alfonso Cuarón que l’on s’est pris au jeu de la gravité et en 3D !
L’image de synthèse, comme tout effet, n’est rien qu’un tour de magie. Et comme chaque tour de magie, c’est au magicien de nous émerveiller assez pour que l’on en oublie de regarder les ficelles. Il y a de bons magiciens, et il y a les autres, mais l’art du cinéma n’est-il pas avant tout déjà lui-même une illusion ?
Merci à Gorkab de nous avoir accordé ce moment !
Bien entendu, clem2k.com vous conseille d’aller voir (dans l’ordre si possible, ce qu’on a fait) la chaîne Youtube de Gorkab, vous allez apprendre pas mal de trucs, redécouvrir des films que vous avez sans doute adoré avec « commentaires techniques » et vous allez peut-être découvrir des bijoux du cinéma pas forcément connus … Nous étions passés à côté de « The Last Starfighter » et c’est chose réparée grâce à Gorkab 😉
Nous avons testé un restaurant ouvert il y a environ 4 mois sur Paris, et avons une bonne surprise à la découverte. Le cadre tout d’abord met dans l’ambiance, une collection impressionnante de produits US est exposée, dont des bouteilles magnifiques de COCA COLA™, une mini épicerie vous permettra de vous faire plaisir avec des imports de M&M’s™, des sauces spéciales en provenance des US et autres joyeusetées aux goûts exotiques, et comblerie geekesque un compteur temps réel de likes FACEBOOK™ est fièrement exposé à l’arrière du bar. Le cadre c’est bien gentil me direz-vous mais la bouffe ? Et bien c’est du US style (parfois revisité), des bons gros burgers, dont on se fait péter le bide, tout est bon, dans des proportions généreuses qui ne font pas regretter la soirée. Nous avons eu droit au menu Saint Valentin (forcément le 14/02 !) avec un burger variation à base de fromage mexicain et de shitake, des frites et un accompagnement de verdures très sympathique ! Leurs desserts ne font pas dans la finesse, comme par exemple le cheesecake à l’OREO™ mais sont terribles ! Rajoutez à l’ambiance un personnel souriant et super sympa et vous aurez de quoi passer une bonne soirée … Ils sont placés dans une rue perpendiculaire au boulevard Montmartre, si vous avez un spectacle dans le coin c’est l’occasion, et ils servent à partir de 18h, ce qui est parfait pour débuter la soirée … Comptez une quinzaine d’euros le burger, ou 12 euros la salade, bref pas de quoi regretter sa soirée ! N’hésitez pas à y aller et à claquer un like pour voir le compteur bouger en temps réel 😉
J’ai pu voir vendredi matin dans des conditions idéales (soit seule au milieu d’une salle de cinéma pour plusieurs centaines de personnes) le dernier né de Disney « Les nouveaux héros » alias « Big Hero 6 ».
Comme la plupart des Disney, celui-ci est une adaptation, ici du comics Big Hero 6 des éditions Marvel, : on comprend sans peine qu’il n’a pas été difficile d’obtenir les droits. Je n’ai jamais lu le comics mais, d’après ce que j’ai pu en lire rapidement, le film d’animation s’en inspire plus qu’autre chose.
L’action se situe dans la ville de San Fransokyo, mélange entre San Francisco et Tokyo. Le jeune Hiro Hamada, un génie de la robotique d’une quinzaine d’années, préfère faire des combats de robots plutôt que d’étudier, juste qu’à ce que son frère Tadashi le convainque de rejoindre son université. Malheureusement, suite à un évènement tragique, Hiro Hamada découvre qu’un complot se trame au sein de San Fransyoko. Avec l’aide de son plus proche ami, Baymax le robot infirmier, et de ses amis de l’université, d’autre génies, il va tenter de découvrir qui est derrière celui-ci.
Difficile de résumer le film sans trop en dire sur le scénario. Le scénario est de mon point de vue le point fort et le point faible du film : le point fort parce qu’il est bourré d’action, d’humour et de héros et fait que l’on ne voit pas passer les 1h40 du film, le point faible parce qu’il n’évite pas les écueils habituels des films Disney (montée et chute du héros, réussite du héros grâce à l’amitié, etc) quitte à user de légères invraisemblances pour que la fin corresponde à ces critères.
Si l’on passe sur cet aspect parfois trop conventionnel, ce film d’animation est très bon . Chaque personnage a sa propre personnalité, que le doublage français met très bien en valeur. Baymax, avec son côté guimauve et ses maladresses, est attachant et on voudrait tous en avoir un comme ça chez nous.
Les décors de San Fransokyo sont fouillés, bourrés de détails et absolument magnifiques, surtout de par le côté estampes et japon traditionnel qui côtoie tout au long du film l’urbanisme américain plus classique. Le mélange, assez inattendu, est de toute beauté. Mais cette remarque est aussi valable pour les lieux comme la chambre de Hiro ou celle de Fred : on ne sait plus où donner du regard et l’édition Blu-Ray ne sera pas de trop pour pouvoir voir tous les éléments de ces pièces. Disney en profite d’ailleurs pour y glisser les habituels oeufs de Pâques : Stan Lee est assez facile à trouver, mais il y en a bien d’autres qui m’ont échappé et qui sont déjà recensés sur d’autres sites.
La mise en scène et les effets de caméra sont très prenants, surtout lors des scènes de vol qui donnent très bien sur grand écran. La réalisation est dynamique et sans temps mort.
Bref, Les Nouveaux Héros est un divertissement plus qu’honnête qui devraient ravir tous les amateurs de robotique ou de super-héros de par son histoire. Restez bien jusqu’à la fin du générique, surtout !
Quand BROFORCE s’accouple avec ALIEN INFESTATION, ils nous pondent une mise à jour géante !
– Éclosion immédiate et gluante sur Steam –
La mise à jour de Broforce prend des couleurs de films d’horreur avec une mise à jour massive. Au menu : de l’ALIEN (oui ces bestioles répugnantes et sauvages qui se délectent de vos intestins).
Ce cheptel affamé vous suivra partout appâté par la chair de vos Bros. Nichés aux plafonds, agrippés sur un mur, chassant en meute sur les sols infestés, les aliens sont prêts à tout pour se nourrir. Ils dévoreront même certains terroristes qui se trouvent sur leur passage.
Pour la gloire de l’AMERIQUE, visionnez le trailer et téléchargez le jeu sur STEAM !
Avec « Broforce-Alien Infestation » découvrez une nouvelle campagne inédite où terroristes, aliens, pièges mortels et combats de boss se mettront entre vous et le rêve américain.
En loup solitaire ou avec vos amis, laissez-vous prendre par son gameplay efficace, son style parodique et ses relents de patriotisme américain.
« C’est notre mise à jour la plus importante et nous sommes vraiment excités qu’elle tombe entre les mains de nos BROS qui s’y adonnent déjà sur Steam » s’amuse le leader de Free Lives Evan Greenwood. « Nous comptons sur les feedback des joueurs pour façonner les prochains contenus du développement du jeu. »
Le jeu est disponible avec une réduction de 25% en accès anticipé pour fêter la sortie de cette mise à jour. Il fête aussi son million de téléchargements avec Expendabros, jeu gratuit et cross-over de Lionsgate pour le film the Expendables 3.
Je vais vous parler aujourd’hui d’un livre qui est un véritable coup de coeur : « Comment j’ai cuisiné mon père, ma mère… et retrouvé l’amour » de S.G. Browne. Ne vous fiez pas à ce titre un peu burlesque, qui est assez éloigné de l’original (« Breathers. A Zombie’s lament » soit « Respirants. La complainte d’un zombie ») et qui, comme souvent dans les titres français, spoile partiellement l’histoire.
Histoire de vous mettre un peu en appétit (de chair fraîche ?), voici la quatrième de couverture de l’édition de poche Folio SF: « Il n’est jamais agréable de se réveiller sur le sol de la cuisine , baignant dans une mare de glace à la fraise fondue et entourés de plusieurs bouteilles de vin… vides, évidemment. Le trou noir dans mes souvenirs n’est pas, non plus, quelque chose de très réjouissant. Qu’ai-je bien pu faire pour en arriver là ? Et pourquoi ai-je vidé le congélateur de son contenu ? Le mieux est encore d’aller voir par moi-même…
Après vérification, c’est finalement assez logique : pour y ranger les corps de mes parents. Bien.. Il va falloir que je me remémore deux ou trois choses mais par où commencer ? Peut-être par la façon dont je suis devenu un zombie ?».
Cet extrait met exactement dans le ton du livre : vous avez déjà l’humour mordant (dans tous les sens du terme) et le fait que le narrateur que vous accompagnerez tout au long du livre est un zombie, en l’occurence Andy, revenu à la vie voici quelques mois et squattant la cave de ses parents qui ne sont pas très heureux de ce retour inattendu. L’histoire se passe dans un monde où les zombies, minorité qui n’ont pas le droit de parole, existent depuis une trentaine d’années et ne correspondent pas aux clichés du genre : ils ne se trainent pas en quête de cerveaux ou d’êtres humains à dévorer, avec le QI d’une moule en fin de vie. En fait, ils ressemblent à vous et moi, juste dans un état de décomposition plus avancé.
Alors, que trouve-t’on dans ce livre ? Déjà, beaucoup d’humour : Andy a clairement choisi de prendre la vie de façon ironique et fataliste et ça se sent dans ses propos sur son état physique (il a une jambe et un bras hors d’usage et plus de cordes vocales), le monde qui l’entoure ou les situations qu’il vit. Le style narratif est parfois proche de celui des Dexter de Jeff Lindsay dans son ton sarcastique/réaliste. Andy est de plus entouré d’autres zombies eux aussi riches en couleur.
On y trouve ensuite de l’action avec la survie plus ou moins dure des zombies dans un monde qui leur est hostile et bien entendu, comme l’indique si bien le titre français, de la romance (mais sur ça, je n’en dis pas plus).
Mais on y trouve surtout des situations qui amènent le lecteur à des prises de conscience et à réfléchir sur le monde qui l’entoure. Andy est un personnage qui va fortement évoluer tout au long du livre, tout comme ses camarades, et va chercher à s’affirmer en tant que personne dans un monde qui considère les zombies comme des abominations non pensantes. Les zombies ne bénéficient d’aucun droit et ils sont l’objet de tests scientifiques, sont exposés dans des zoos, mutilés par jeu et n’ont pas le droit de se mêler aux respirants. Le parallèle avec d’autres cas de l’Histoire comme la condition du peuple noir lors de l’esclavage n’est pas difficile à faire et Andy ne s’en prive pas. Toute son histoire est l’occasion pour lui de fustiger les médias et leur influence sur le peuple (sur ce thème, je conseille la réflexion d’Andy sur les médias du début du chapitre 13), l’intolérance dont peuvent faire preuve les gens envers ce qui ne leur ressemblent pas et l’hypocrisie des gouvernements. Bien entendu, zombie oblige, tout cette réflexion se fait sur fond de description de dégénérescence physique et d’effets indésirables de la non-mort mais l’impact n’en est pas moins grand.
Bref, durant ma lecture, j’ai beaucoup souri, ri, pleuré parfois, mais surtout réfléchi et c’est pour cela que je l’aime autant et pense en faire mon livre de chevet.
J’espère vous avoir donné envie de découvrir à votre tour cette petite perle littéraire. Et si vous aimez ce tome, sachez que sa suite, « Le jour où les zombies ont dévoré le père-noël » (« I saw zombies eating Santa Claus »), est déjà disponible en version française en grand format aux éditions Mirobole.
Titre : « Comment j’ai cuisiné mon père, ma mère .. et retrouvé l’amour »