Une convention, surtout en région parisienne, ça commence par ce petit jeu de repérer sur le quai du métro ou du RER les autres visiteurs. Dans notre milieu, c’est assez aisé : les sacs à dos Marvel, les Tee-shirts Star Wars, les bonnets Nintendo, ne trompent pas. Il y a toujours quelques traîtres qui ne portent aucun signe particulier, mais ils sont en minorité.
C’est par ce petit rituel que j’ai commencé ma deuxième édition, 3ème pour le festival, de Geekopolis. Pour celles et ceux qui souhaiteraient en savoir plus sur la précédente édition, je vous renvoie vers le compte-rendu de ma visite de l’année dernière : [SORTIE] Ma première fois à Geekopolis.
Un espace plus grand et mieux organisé
Dès l’entrée à Porte de Versailles, les améliorations par rapport à l’édition précédente sautent aux yeux : le salon est passé du pavillon 7, relativement petit et long à atteindre, au pavillon 3. Il a gagné ainsi beaucoup de places dans les allées, ce qui était un des reproches de l’édition précédente. De plus, l’entrée au sein du festival se fait en moins de 10 minutes en période d’affluence, ce qui est particulièrement remarquable. D’autres salons du même type ferait bien de suivre cet exemple.
Passé le hall recouvert de portaits de méchants de différents univers, le thème de cette 3ème édition, on se retrouve dans un espace central permettant d’accéder aisément aux 5 univers et aux différentes salles d’atelier, de projection et de spectacle.
Pour celles ou ceux qui ne connaîtraient pas l’organisation de Geekopolis, celui-ci est divisé en 5 sections distinctes:
- Avalon pour l’univers Fantasy
- Little Toyko pour tout ce qui touche au Japon (manga et animés, arts traditionnels)
- Teklab pour les nouvelles technologies dont les jeux vidéo récents et la robotique
- Metropolis pour l’univers comics, séries ou films, principalement américains
- Nautilus pour l’univers steampunk (Geekopolis étant à ma connaissance un des rares salons à consacrer autant de place à ce thème)
Ajoutez à ces 5 sections une zone de jeux dans laquelle les visiteurs peuvent s’essayer à différents jeux de société récents, un espace important dédié aux dédicaces, des salles de conférence dans d’autres bâtiments, de belles scènes pour les spectacles et une dizaine de salles de projection et d’ateliers.
Lors de l’édition précédente, il n’était pas aisé de se repérer dans le salon et certaines zones nécessitaient de passer par d’autres pour y accéder. C’est ici totalement réparé : non seulement les plans sont fréquents et les sections bien séparées, mais il était facile de retrouver l’accueil grâce à la bannière en hauteur.
Des activités variées et à l’heure
On retrouvait encore cette année la richesse du festival, dans les thèmes proposées bien entendu, mais aussi dans les activités. Visite du salon et des stands, conférences, spectacles, ateliers, dédicaces : le visiteur n’avait que l’embarras du choix. Pour vous aider à visualiser la densité des activités proposées, je vous invite à consulter le guide du festival : http://www.geekopolis.fr/index.php?p=planning.
Me concernant, en 2 jours dans le festival, j’ai
- fait 6 fois le tour des différents stands existants
- participé à un quizz geek collectif (durant lequel mon manque de réflexe m’a fait cruellement défaut)
- joué à des jeux vidéo rétro
- testé l’oculus rift
- assisté à un combat de cannes et à une initiation à la danse orientale
- croisé entre autres Cthulhu, un dragon, une centaure, M.Jack, Wolverine et une charmante bête à fourrure (voir photo ci-dessous)
- eu 2 dédicaces et dessin de la part de Philippe Cardona sur mes albums de “Rolqwir”
- assisté à un concert exceptionnel et dément du groupe de rock zombie Magoyond avec participation de Pen of Chaos
- parlé de Saint Seya et de musique avec des gens que je connaissais pas
- écouté des réinterprétations a capella d’airs de jeux vidéo et oeuvres visuelles connus par Negitachi
- revu Nao, le robot d’Aldebaran, en vrai et rencontré Aria sur le stand de Caliban, qui a tenu à prendre une photo avec moi bien que je n’étais pas rassurée (voir photo ci-dessous)
- croisé Marcus, le Joueur du Grenier, l’équipe de Noob, du Visiteur du Futur ou de Pen of Chaos dans les allées
- vu un concours de cosplay amateur
- découvert la maquette du jeu de rôle PC basé sur l’univers du Donjon de Naheulbeuk
Et je dois en oublier…
Certes, quelques d’activité se répètent chaque année : le Troll Ball, le combat de cannes justement, l’escrime de GN… Mais ce n’est pas le cas dans les ateliers ou les conférences, dont la plupart était axé sur les méchants, en honneur au thème de cette édition. Et quand bien même, le nombre d’activités possibles est tel qu’une semaine complète ne suffirait sans doute pas à en faire le tour.
Certaines d’entre elles étaient d’ailleurs largement plus plébiscitées (le concours de cosplay de dimanche) que d’autres (le quizz geek de samedi), la fréquentation des salles et la longueur des files d’attente étant fluctuante. La convention offrait la possibilité de pouvoir réserver sa place pour certaines activités ou certains spectacles jusqu’à une semaine avant, ce qui est une option très utile, particulièrement lorsque la majorité d’entre elles se chevauchent.
On peut ajouter à cela les nombreux cosplayeurs, pro ou amateur, ainsi que la plupart des participants de la section Nautilus dont les costumes steampunk étaient cette année encore superbes. Pour les chasseurs de photo, il y avait beaucoup à faire. A noter que les cosplayeurs m’ont semblé plus nombreux le dimanche que le samedi.
L’autre point fort dans l’organisation du festival et qui lui fait honneur est la ponctualité. Contrairement à un autre festival que je ne citerai pas (mais que les habitués reconnaîtront), toutes les activités que j’ai faite ont commencé à l’heure donnée dans le programme. La seule qui était en retard l’était de 5/10 minutes et a terminé plus tôt que ce qui était prévu. cette ponctualité est d’autant plus importante qu’énormément d’activité ont lieu en même temps ou à la suite et que cela organise de la part du visiteur une bonne organisation.
Le petit bémol que j’apporterais est que les salles de conférence étaient relativement éloignées, puisque dans d’autres bâtiments, que cela obligeait à partir avant la fin en cas d’activités dans le bâtiment principal, même avec les réservations. Par ailleurs, celles-ci sont assez petites, ce qui a posé problème lors de certaines très attendues comme, par exemple, la présentation du jeu “Donjon de Naheulbeuk” où la salle avait atteint sa capacité maximale une demie-heure avant le début.
Plus grand IRL, moins dense en apparence
Le fait de ne pas piétiner trop dans les allées était vraiment appréciable, surtout comparée à l’édition précédente. Ce gain de place a permis au festival d’étoffer aussi le nombre de stands. D’où cette remarque que je me suis faite (et je ne suis pas la seule à avoir eu cette impression) : pourquoi le salon m’a semblé plus petit que l’année dernière ? Le samedi matin, il m’a fallu moins de 20 minutes pour faire le tour complet du salon (sans s’arrêter sur les stands, s’entend). Nous en sommes arrivés à la conclusion que cet effet était lié à la circulation beaucoup plus aisée que la précédente édition et au fait que les stands n’étant plus les uns sur les autres, le salon était plus aéré et par conséquent donnait plus un aspect de vide. Cela s’est un peu moins ressenti le dimanche où la fréquentation a été plus élevée.
Cette impression pouvait aussi être dû au fait qu’il y avait moins la découverte des stands, la plupart d’entre eux étant déjà présents lors de l’édition précédente. Par ailleurs, tout comme certains autres visiteurs, j’ai trouvé qu’il y avait un peu plus de stands professionnels que l’année précédente, même si le ratio reste acceptable.
Les points de restauration propres à chaque espace, bien que variés, étaient généralement pris d’assaut à quasiment toute heure de la journée. Comme dans toute convention qui se respecte, les prix étaient un peu élevés, mais les visiteurs pouvant à leur guise sortir et rentrer dans le salon, il y avait la possibilité de manger en extérieur.
Autre fait non négligeable : le salon a mis à disposition des personnes ayant apportés leur propre nourriture un espace dédié avec chaise et table, sur lequel on pouvait se reposer et assez grand pour qu’il ne soit pas trop difficile de trouver une place. Un autre point d’organisation tout à leur honneur, cette initiative étant loin d’être automatique dans d’autres salons ayant pourtant l’espace libre nécessaire.
EN BREF
Ce fut une excellente édition, encore meilleure que la précédente. Un grand bravo pour l’organisation irréprochable et la variété des activités proposées. Si Geekopolis continue sur cette vois, il pourrait bien devenir un salon incontournable.










TEKLAB :
LA CITÉ DES GEEKS EST UNE EXPÉRIENCE D’IMMERSION UNIQUE

Salut ! Et bien je suis Gorkab, de mon vrai prénom Thomas, je suis journaliste et auteur de CGM, qui est l’acronyme de Computer Graphics in Movies, une émission qui traite des origines de l’image de synthèse au cinéma entre 1973 avec le film Westworld de Michael Crichton, et 1993 avec Jurassic Park de Steven Spielberg
Nous avons testé un restaurant ouvert il y a environ 4 mois sur Paris, et avons une bonne surprise à la découverte. Le cadre tout d’abord met dans l’ambiance, une collection impressionnante de produits US est exposée, dont des bouteilles magnifiques de COCA COLA™, une mini épicerie vous permettra de vous faire plaisir avec des imports de M&M’s™, des sauces spéciales en provenance des US et autres joyeusetées aux goûts exotiques, et comblerie geekesque un compteur temps réel de likes FACEBOOK™ est fièrement exposé à l’arrière du bar. Le cadre c’est bien gentil me direz-vous mais la bouffe ? Et bien c’est du US style (parfois revisité), des bons gros burgers, dont on se fait péter le bide, tout est bon, dans des proportions généreuses qui ne font pas regretter la soirée. Nous avons eu droit au menu Saint Valentin (forcément le 14/02 !) avec un burger variation à base de fromage mexicain et de shitake, des frites et un accompagnement de verdures très sympathique ! Leurs desserts ne font pas dans la finesse, comme par exemple le cheesecake à l’OREO™ mais sont terribles ! Rajoutez à l’ambiance un personnel souriant et super sympa et vous aurez de quoi passer une bonne soirée … Ils sont placés dans une rue perpendiculaire au boulevard Montmartre, si vous avez un spectacle dans le coin c’est l’occasion, et ils servent à partir de 18h, ce qui est parfait pour débuter la soirée … Comptez une quinzaine d’euros le burger, ou 12 euros la salade, bref pas de quoi regretter sa soirée ! N’hésitez pas à y aller et à claquer un like pour voir le compteur bouger en temps réel 😉