[SORTIE] Geekopolis 2015 : succès 3.0 ?

Une convention, surtout en région parisienne, ça commence par ce petit jeu de repérer sur le quai du métro ou du RER les autres visiteurs. Dans notre milieu, c’est assez aisé : les sacs à dos Marvel, les Tee-shirts Star Wars, les bonnets Nintendo, ne trompent pas. Il y a toujours quelques traîtres qui ne portent aucun signe particulier, mais ils sont en minorité.

C’est par ce petit rituel que j’ai commencé ma deuxième édition, 3ème pour le festival, de Geekopolis. Pour celles et ceux qui souhaiteraient en savoir plus sur la précédente édition, je vous renvoie vers le compte-rendu de ma visite de l’année dernière : [SORTIE] Ma première fois à Geekopolis.

 

Un espace plus grand et mieux organisé

 

Dès l’entrée à Porte de Versailles, les améliorations par rapport à l’édition précédente sautent aux yeux : le salon est passé du pavillon 7, relativement petit et long à atteindre, au pavillon 3. Il a gagné ainsi beaucoup de places dans les allées, ce qui était un des reproches de l’édition précédente. De plus, l’entrée au sein du festival se fait en moins de 10 minutes en période d’affluence, ce qui est particulièrement remarquable. D’autres salons du même type ferait bien de suivre cet exemple.

 

Passé le hall recouvert de portaits de méchants de différents univers, le thème de cette 3ème édition, on se retrouve dans un espace central permettant d’accéder aisément aux  5 univers et aux différentes salles d’atelier, de projection et de spectacle.

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Pour celles ou ceux qui ne connaîtraient pas l’organisation de Geekopolis, celui-ci est divisé en 5 sections distinctes:

  • Avalon pour l’univers Fantasy
  • Little Toyko pour tout ce qui touche au Japon (manga et animés, arts traditionnels)
  • Teklab pour les nouvelles technologies dont les jeux vidéo récents et la robotique
  • Metropolis pour l’univers comics, séries ou films, principalement américains
  • Nautilus pour l’univers steampunk (Geekopolis étant à ma connaissance un des rares salons à consacrer autant de place à ce thème)

Ajoutez à ces 5 sections une zone de jeux dans laquelle les visiteurs peuvent s’essayer à différents jeux de société récents, un espace important dédié aux dédicaces, des salles de conférence dans d’autres bâtiments, de belles scènes pour les spectacles et une dizaine de salles de projection et d’ateliers.

Lors de l’édition précédente, il n’était pas aisé de se repérer dans le salon et certaines zones nécessitaient de passer par d’autres pour y accéder. C’est ici totalement réparé : non seulement les plans sont fréquents et les sections bien séparées, mais il était facile de retrouver l’accueil grâce à la bannière en hauteur.

 

Des activités variées et à l’heure

 

On retrouvait encore cette année la richesse du festival, dans les thèmes proposées bien entendu, mais aussi dans les activités. Visite du salon et des stands, conférences, spectacles, ateliers, dédicaces : le visiteur n’avait que l’embarras du choix. Pour vous aider à visualiser la densité des activités proposées, je vous invite à consulter le guide du festival : http://www.geekopolis.fr/index.php?p=planning.

Me concernant, en  2 jours dans le festival, j’ai

  • fait 6 fois le tour des différents stands existants
  • participé à un quizz geek collectif (durant lequel mon manque de réflexe m’a fait cruellement défaut)
  • joué à des jeux vidéo rétro
  • testé l’oculus rift
  • assisté à un combat de cannes et à une initiation à la danse orientale
  • croisé entre autres Cthulhu, un dragon, une centaure, M.Jack, Wolverine et une charmante bête à fourrure (voir photo ci-dessous)

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  • eu 2 dédicaces et dessin de la part de Philippe Cardona sur mes albums de “Rolqwir”
  • assisté à un concert exceptionnel et dément du groupe de rock zombie Magoyond  avec participation de Pen of Chaos
  • parlé de Saint Seya et de musique avec des gens que je connaissais pas
  • écouté des réinterprétations a capella d’airs de jeux vidéo et oeuvres visuelles connus par Negitachi
  • revu Nao, le robot d’Aldebaran, en vrai et rencontré Aria sur le stand de Caliban, qui a tenu à prendre une photo avec moi bien que je n’étais pas rassurée (voir photo ci-dessous)

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  • croisé Marcus, le Joueur du Grenier, l’équipe de Noob, du Visiteur du Futur ou de Pen of Chaos dans les allées
  • vu un concours de cosplay amateur
  • découvert la maquette du jeu de rôle PC basé sur l’univers du Donjon de Naheulbeuk

Et je dois en oublier…

Certes, quelques d’activité se répètent chaque année : le Troll Ball, le combat de cannes justement, l’escrime de GN… Mais ce n’est pas le cas dans les ateliers ou les conférences, dont la plupart était axé sur les méchants, en honneur au thème de cette édition. Et quand bien même, le nombre d’activités possibles est tel qu’une semaine complète ne suffirait sans doute pas à en faire le tour.

Certaines d’entre elles étaient d’ailleurs largement plus plébiscitées (le concours de cosplay de dimanche) que d’autres (le quizz geek de samedi), la fréquentation des salles et la longueur des files d’attente étant fluctuante. La convention offrait la possibilité de pouvoir réserver sa place pour certaines activités ou certains spectacles jusqu’à une semaine avant, ce qui est une option très utile, particulièrement lorsque la majorité d’entre elles se chevauchent.

On peut ajouter à cela les nombreux cosplayeurs, pro ou amateur, ainsi que la plupart des participants de la section Nautilus dont les costumes steampunk étaient cette année encore superbes. Pour les chasseurs de photo, il y avait beaucoup à faire. A noter que les cosplayeurs m’ont semblé plus nombreux le dimanche que le samedi.

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L’autre point fort dans l’organisation du festival et qui lui fait honneur est la ponctualité.  Contrairement à un autre  festival que je ne citerai pas (mais que les habitués reconnaîtront), toutes les activités que j’ai faite ont commencé à l’heure donnée dans le programme. La seule qui était en retard l’était de 5/10 minutes et a terminé plus tôt que ce qui était prévu. cette ponctualité est d’autant plus importante qu’énormément d’activité ont lieu en même temps ou à la suite et que cela organise de la part du visiteur une bonne organisation.

Le petit bémol que j’apporterais est que les salles de conférence étaient relativement éloignées, puisque dans d’autres bâtiments, que cela obligeait à partir avant la fin en cas d’activités dans le bâtiment principal, même avec les réservations. Par ailleurs, celles-ci sont assez petites, ce qui a posé problème lors de certaines très attendues comme, par exemple, la présentation du jeu “Donjon de Naheulbeuk” où la salle avait atteint sa capacité maximale une demie-heure avant le début.

 

Plus grand IRL, moins dense en apparence

 

Le fait de ne pas piétiner trop dans les allées était vraiment appréciable, surtout comparée à l’édition précédente. Ce gain de place a permis au festival d’étoffer aussi le nombre de stands. D’où cette remarque que je me suis faite (et je ne suis pas la seule à avoir eu cette impression) : pourquoi le salon m’a semblé plus petit que l’année dernière ? Le samedi matin, il m’a fallu moins de 20 minutes pour faire le tour complet du salon (sans s’arrêter sur les stands, s’entend). Nous en sommes arrivés à la conclusion que cet effet était lié à la circulation beaucoup plus aisée que la précédente édition et au fait que les stands n’étant plus les uns sur les autres, le salon était plus aéré et par conséquent donnait plus un aspect de vide. Cela s’est un peu moins ressenti le dimanche où la fréquentation a été plus élevée.

Cette impression pouvait aussi être dû au fait qu’il y avait moins la découverte des stands, la plupart d’entre eux étant déjà présents lors de l’édition précédente. Par ailleurs, tout comme certains autres visiteurs, j’ai trouvé qu’il y avait un peu plus de stands professionnels que l’année précédente, même si le ratio reste acceptable.

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Les points de restauration propres à chaque espace, bien que variés, étaient généralement pris d’assaut à quasiment toute heure de la journée. Comme dans toute convention qui se respecte, les prix étaient un peu élevés, mais les visiteurs pouvant à leur guise sortir et rentrer dans le salon, il y avait la possibilité de manger en extérieur.

Autre fait non négligeable : le salon a mis à disposition des personnes ayant apportés leur propre nourriture un espace dédié avec chaise et table, sur lequel on  pouvait se reposer et assez grand pour qu’il ne soit pas trop difficile de trouver une place. Un autre point d’organisation tout à leur honneur, cette initiative étant loin d’être automatique dans d’autres salons ayant pourtant l’espace libre nécessaire.

EN BREF

Ce fut une excellente édition, encore meilleure que la précédente. Un grand bravo pour l’organisation irréprochable et la variété des activités proposées. Si Geekopolis continue sur cette vois, il pourrait bien devenir un salon incontournable.

[SORTIE] Ma première fois à Geekopolis

Dans ce compte-rendu, je ne vous énumérerai pas toutes les activités ou animations disponibles à Geekopolis. Déjà, parce que le site web du festival et les communiqués de presse le font beaucoup mieux que moi, ensuite parce qu’il s’agissait de ma 1ère fois dans ce festival (qui a fait 15 000 entrées cette année) et que c’est par mes yeux de béotienne que je souhaite le partager avec vous.
Samedi
A mon arrivée samedi après-midi, je me sens un peu comme un dresseur dans une arène de Pokémon : il faut plusieurs tapis roulants et escalators avant d’arriver sur les lieux de la convention.
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Au sein même de la convention, cette sensation persiste : combien de temps m’a-t’il fallu avant de comprendre qu’il faut que je traverse un rideau noir, soit une sortie de secours, pour pénétrer dans Metropolis, espace que j’ai d’ailleurs découvert plus par hasard qu’autre chose ? Au sein de chaque espace, on se sent comme une souris dans un labyrinthe, allant à gauche puis à droite, jetant un coup d’œil dans ce couloir au fond, sans vraiment savoir exactement où on est. Bien que ça aie été un plaisir de m’égarer, l’apparition des pastilles « vous êtes ici » sur les plans le dimanche n’a pas été malvenue, surtout pour le quartier de Métropolis dont les allées, plus étroites que dans les autres espaces, étaient très vite bouchées.
La proximité des univers fait qu’ils finissent par se mélanger : il n’est pas incongru de croiser le roi Arthur dans le Nautilus ou un personnage de Steampunk au sein d’un stand Star Wars.
Parmi tous les univers présents, le plus beau est véritablement celui dédié à l’univers du steampunk, présent un peu dans les autres festivals, mais ici vraiment mis à l’honneur dans espace dédié. Bien que je n’aie pas d’atomes crochus avec cet univers, les costumes et les décors sont magnifiques. Félicitations tout particulièrement aux stands de la Steam Rocket et à celui du Nautilus qui mettent des étoiles plein les yeux et 3L1C pour sa jolie galerie.
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Je visite tous les espaces tant bien que mal. Dans le quartier Teklab, je m’attarde sur les robots de Caliban et ne jette qu’un œil rapide à l’Occulus Rift ou la harpe sans corde en démonstration. Je fais bien entendu le détour incontournable aux stands de Mo5.com, et de Marcus Fait Son Show  (dont les machines sont fournies par Nemcoshow) qui sont situés côte à côte, histoire de dire bonjour aux copains d’association. MO5.com a axé ces jeux rétro sur la thématique de l’Alien, ce qui me  permet de me ramasser joyeusement à Duke Nukem sur Saturn alors que je connais les niveaux par cœur. Le stand de Marcus Fait Son Show bénéficie quant à lui aussi de la présence de consoles rétro,  de celle de Marcus (ce qui semble assez logique) mais aussi d’une Wii U jouable et d’une fausse game boy géante pour prendre des photos insolites.
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A la fin de cette première visite, mon ressenti est mitigé :
–       d’un côté, le festival me fait penser aux espaces créateurs de Japan Expo (ce qui est un bon point) mais aussi à une succession de boutiques, le monde présent ne permettant pas vraiment de se sentir à l’aise.
–       De l’autre côté,  l’ambiance au sein du festival est excellente : la majorité des gens sont souriants, gentils et ouverts, prêts à discuter de leur passion. De plus, j’ai pu faire quelques bonnes découvertes comme le groupe de rock zombie MagoYond  ou le dessinateur Vinz El Tabanaz dont j’ai adoré le style graphique. Je les recommande d’ailleurs tous les deux chaudement.
En quittant le festival ce samedi, j’aurai pu en rester là. Pourtant, il me reste comme une sensation d’inachevé. Je décide donc de sacrifier de mon sommeil pour revenir le lendemain matin et profiter ainsi mieux du festival et de ses activités.
Dimanche
Arrivant à l’heure d’ouverture au public, j’ai le plaisir de trouver des allées dégagées permettant d’accéder aux stands. Je visite ainsi correctement les espaces Steampunk, Avalon et Nautilus qui étaient difficilement pratiquables la veille. Un de mes regret : malgré mes recherches, je n’arrive pas à remettre la main, ou plutôt l’œil, sur l’exposition dédiée à la série animée à venir du Donjon de Naheulbeuk.
Je profite de l’accalmie afin de me faire tirer les cartes au tarot et m’initier à reconnaître les épices au sein du sympathique stand The Geek Side.
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J’assiste à quelques démonstrations de combats de GN par Les Compagnons de l’Ouest , à la baïonnette par Hycarius et Onyros  puis me fait initier au combat au sabre à laser face à un jedi de Geek And Sword, pauvre padawan que je suis . Tenir un sabre laser lumineux, ça n’a pas de prix.
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La matinée étant presque achevée et la foule commençant à revenir, j’en profite pour faire le tour des rédactions sur place et que j’apprécie pour les féliciter de leur travail : celle de Canard PC sur le stand d’Intel où ils présentent leur PCP Box, Animeland ou encore feu Dixième Planète sur le stand Gentlemen Collectionneurs avec une très belle expo sur « 2001, Odyssée de l’Espace », reprenant l’univers de leur Hors-Série n°2 dont quelques exemplaires étaient d’ailleurs en vente sur le stand.
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Je termine par une micro-conférence sur le sexe chez Tim Burton, présentée par l’association Timburton.net.
Mon bilan sur ce festival est qu’il est plus que complet. Ajoutez aux stands les ateliers, les démonstrations et les conférences : le don d’ubiquité ne suffirait pas pour pouvoir profiter totalement du festival !
Il y a tellement d’autres animations et stands dont je pourrais vous parler : la fresque de vaisseau peinte en directe, l’atelier d’origami, le jeu de rôle, le stand de laser tag, l’initiation au vol de poisson volant, les stands de papercraft, etc. D’ailleurs, je vous conseille d’aller lire en parallèle le compte-rendu du site Hobby Forever que j’ai beaucoup aimé.
La liste des associations ou groupes cités dans ce compte-rendu est loin d’être exhaustive : encore une fois, je ne peux que vous inciter à aller sur le site de Geekopolis  afin d’y consulter la liste des artisans ou des participants. Le choix est tellement vaste que vous y trouverez sûrement une association vous intéressant.
Bref, une très bonne expérience à renouveler l’année prochaine !